Le 31/05/2013
Le 16/11/2013
Matskat, votre passage remarqué sur The Voice a du chambouler votre quotidien, mais six mois plus tard, toujours pas de single ou d’album, vous ne sautez pas sur l’occasion ? Luc Arbogast, l’autre candidat alsacien de l’émission, est déjà disque de diamant avec son CD !
(Rires) The Voice a été une belle aventure, malgré mon élimination dès mon deuxième passage lors des Battles. J’y ai gagné de l’expérience en tant que chanteur, j’y ai fait de belles rencontres, l’ambiance entre candidats était géniale... On faisait des boeufs avec Bertignac. En coulisse, il y a un vrai travail technique, avec les coachs vocaux de l’émission. J’ai été suivi par une pro très qualifiée, choriste de Phil Collins ! Sur le plateau, je n’ai pas senti l’élimination venir, j’ai été un peu surpris... Mais c’est comme ça, c’est un jeu, il ne faut pas l’oublier. Concernant la sortie d’un single ou d’un album, oui, ça arrive, mais je continue de prendre mon temps, même si on me dit qu’il faut que je me presse un peu ! D’ailleurs, je viens de finir de composer un tout nouveau titre, qui s’appelle : Le temps ne mesure pas ma vie...
Vous êtes musicien de métier et vous tournez depuis plusieurs années avec différentes formations en Alsace, avec la Revue Scoute ou encore la Choucrouterie. Pourquoi s’inscrire un beau jour à The Voice ?
A la base, je ne me voyais pas participer à ce genre d’émission. Je suis musicien, passé par le Conservatoire, le chant, c’est venu ensuite, pour me faire plaisir. J’avais, encore il y a peu, ce sentiment d’être un imposteur vocal. Parallèlement, je préparais un album très personnel, fruit de la rencontre avec le directeur artistique et guitariste d’Alain Souchon, Michel-Yves Kochman (ndlr : natif de Mulhouse !) Il m’a suggéré de participer à The Voice, parce qu’il y a quelques mois, je n’avais même pas de Facebook, je ne communiquais pas sur mon projet. Les maisons de disques ne prennent plus de risques, elles signent très peu de nouveaux artistes, c’était là l’occasion de se montrer.
Et peu avant, il y a eu cette révélation quasi-mystique, où vous avez chanté avec Bobby McFerrin, l’interprète du tube Don’t Worry, Be Happy !
J’étais dans une période où je doutais de mes capacités vocales. Bobby McFerrin, que j’adore, était en concert à Baden-Baden. A un moment, il demande si quelqu’un veut monter sur scène pour chanter avec lui. J’ai foncé ! C’était un moment magique. L’album que je préfère dans sa discographie s’appelle The Voice. C’était comme un signe du destin. Peu de temps après, je passais dans l’émission.
Vous ne craignez pas qu’en prenant votre temps pour sortir un album, il soit plus difficile de profiter de cette notoriété soudaine ?
Surfer sur la vague The Voice ne m’intéresse pas plus que ça, je sais, je suis un peu à contre-courant ! Les choses suivent leur cours, l’album avance, le single est prêt, les dates arrivent, avec moi c’est vraiment Don’t Worry ! Je veux que mes chansons me ressemblent, je veux en être satisfait à 100% : je suis très difficile ! Le nouveau public qui vient me voir aux concerts ne connaît pas mon univers. Pour l’instant, ma vraie joie, c’est le live, tout donner avec mes 5 musiciens, et que les gens en ressortent avec la banane, tout en ayant entendu des choses rafraîchissantes pour les oreilles, c’est la Matskat-thérapie ! J’ai des bons retours des maisons de disque, je démarre la tournée, je sais que Souchon a écouté mon futur single. Tout ça arrive courant 2014 : j’ai besoin de prendre mon temps.
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