Le 15/03/2017
Guerre et épidémies : un pacte critique pour la santé publique ( du XIXème siècle aux années 1920), par Anne Rasmussen, professeur en histoire des sciences, Université de Strasbourg, SAGE (UMR 7333), Fellow USIAS-FRIAS.
Tout au long des conflits du XIXe siècle, des poussées de variole et de typhus dans le sillage des troupes aux « pathologies exotiques » sur le terrain colonial, les épidémies sont perçues comme un risque majeur qui s’exerce sur les soldats comme sur les populations civiles : c’est l’idée du « prix pathogénique » de la guerre. Lors du désastre sanitaire de la guerre de Crimée, les hygiénistes militaires mettent en valeur une certitude statistique : la maladie tue plus que le feu du champ de bataille.
En 1914, fortes de ces savoirs sanitaires, les armées font de la santé des soldats un enjeu crucial. De l’explosion de fièvre typhoïde de 1914 sur le front occidental à l’épidémie paludéenne dans l’armée d’Orient, des « blessés de la tuberculose » au péril vénérien, et jusqu’à la pandémie meurtrière de grippe espagnole de 1918, la Grande Guerre fait surgir de nouvelles questions de santé publique d’une grande acuité sociale pour l’avenir.
Musée Historique de Mulhouse 68100 Mulhouse
Mercredi 15 Mars 2017 à 19h30
Entrée libre
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