Le 12/10/2016
Par Françoise Beriac-Lainé, professeur émérite d’histoire médiévale, Université de Bordeaux-Montaigne.
L’endémie de lèpre s’est étendue à toute l’Europe au cours de l’Empire romain et du haut Moyen Âge. Cette maladie dont la transmission passe surtout par des contacts familiaux répétés n’a disparu d’Europe qu’au début de l’époque moderne. L’organisation de l’assistance et l’apparition des léproseries, nombreuses à partir des 11-12e siècles, mais aussi l’exclusion sociale des lépreux ainsi que la symbolique chrétienne de la lèpre ont fait l’objet de multiples études depuis le 19e siècle.
La médecine médiévale avait une connaissance très limitée de cette maladie ne permettant de l’identifier qu’à un stade avancé, aussi la mise à l’écart des lépreux n’a-t-elle que peut d’effet. Le dossier a été renouvelé par l’ostéo-archéologie qui permet de repérer des cas de lèpre sur le matériel osseux. Le croisement des données de l’archéologie funéraire et des recherches génétiques sur l’agent pathogène de la lèpre (Mycobacterium lepræ) donne un tableau plus précis de la diffusion de la lèpre et amène à réapprécier les facteurs de sa disparition d’Europe.
Conférence proposée par l’Association des Rencontres de la Décapole en partenariat avec le Service Universitaire de l’Action Culturelle de l’Université de Haute-Alsace.
Musée Historique de Mulhouse 68100 Mulhouse
03 89 33 78 17
mulho
www.m
Mercredi 12 Octobre 2016 à 12h30
Entrée libre
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