Christophe Mortier / Catherine Fischer

«Page blanche», par Christophe Mortier et «Terra incognita», par Catherine Fischer

Cour des Chaînes
13 rue des Franciscains à Mulhouse

Vernissage le Mardi 24 janvier 2017 à 18h.
Exposition du 25 janvier au 10 février 2017.

«Page blanche », par Christophe Mortier
Christophe Mortier apporte une lecture unique de sa photographie grâce à ses rencontres, ses lectures, ses clients.
Les images que vous allez voir parleront d’elles-mêmes.
Christophe Mortier est devenu un référence dans le reportage de mariage en France et à l’étranger
Il est aujourd’hui respecté par ses clients mais aussi par ses pairs dans la photographie.
En 2016, voulant encore une fois, prendre du recul et rajouter du sens quant à sa vision de la « page blanche », il part à Dacca, capitale du Bangladesh, pour découvrir la vie de ce peuple pauvre mais si riche d’humanité peuplé de plus de 40 millions d’habitants.
Christophe Mortier, n’a qu’une envie dans la photographie, écouter, comprendre et retranscrire sur sa page blanche, votre histoire.

www.mortierphotographie.com
www.christophemortier.com


«Terra incognita », Estampes de Catherine Fischer
Cette exposition est constituée de travaux récents qui sont une exploration des plans, des formes, de l’espace et du territoire géographique et humain. Le terrain que j’investis pour mes représentations est une surface de papier blanc sur laquelle seront imprimés les éléments qui composent mes images. La phase de création est un voyage vers une destination que je ne connais pas encore.
Mes estampes sont des paysages que je construis et qui représentent la sensation d’appartenir au monde. Il y a des lunes, des planètes, des soleils, des forêts, l’univers et les forces qui nous entourent. Il y a des failles aussi et des éléments nés du hasard. Il y a du calme et de la tempête.
Mon travail est mon écriture, mon langage. Je ne peux pas l’expliquer. Je laisse venir les formes et les traits, je laisse venir l’imprévisible, guidée par ma main qui grave, colle, assemble jusqu’à l’accomplissement de l’image.
J’ai longtemps utilisé la forme ronde, forme des astres, formes des tourbillons. Ces formes rondes font une petite apparition ici pour rappeler une représentation du monde, du globe terrestre et sont à l’origine d’une cartographie imaginée.
Pour cette exposition j’ai voulu m’intéresser aussi à d’autres formes géométriques comme le rectangle ou le carré.
Je pensais d’abord que ces formes, ayant des angles, manqueraient de poésie. Je n’avais pas pensé à leur potentiel immense : après tout ce sont souvent ces formes qui encadrent des œuvres sublimes, ce sont les formes des fenêtres qui s’ouvrent sur le monde, ce sont les formes des livres qui contiennent des trésors.
Ce sont ces formes qui portent et transmettent des images, des portraits, des écrits…
Les fenêtres s’ouvrent vers un monde inconnu.
Les livres ouverts ont un contenu indéchiffrable et illisible, ce qu’ils contiennent est à inventer ou imaginer et c’est ainsi car il faut leur laisser leur mystère.