Foire Éco Bio d'Alsace 2013 à Colmar

Foire Eco Bio d'Alsace 2024 : tout le programme

La 32e édition de la foire éco-bio s'interroge : «Quelle métamorphose pour sortir des crises ?». Elle fera un focus sur les initiatives locales, comme celle du groupe Transition à Colmar, qui souhaite un monde plus écolo. Interview avec Christine Akermann qui donnera des conférences sur le bio et le végétarisme.

Quel est l’objectif du groupe Transition à Colmar ?

Le but est de trouver des solutions pour utiliser le moins de pétrole possible, mais au contraire des énergies renouvelables, dans notre quotidien. Moi, je suis spécialisée dans l’alimentation, mais d’autres personnent travaillent sur le jardinage, les transports, les déchets, l’habitat. Il y a même un groupe de 15 personnes qui cherchent un terrain et un architecte pour construire un éco-immeuble.


Vous animerez des conférences et des ateliers sur la cuisine bio et végétarienne. Pourquoi ces choix ?

Il y a une cohérence entre les deux. A partir du moment où l’on devient végétarien, il faut manger des céréales, des oléagineux et des légumineuses pour compenser les protéines contenus dans la viande, et il faut les consommer complets. Et on sait qu’il faut les manger bio, parce que ce sont dans les écorces que se cachent les pesticides, mais où sont également concentrés les micro-nutriments, les vitamines et les minéraux, dont on a besoin. Ce qui veut dire qu’il ne faut pas éplucher les fruits et les légumes, sinon on enlève le meilleur du végétal.

Quelles sont selon vous les retombées écologiques d’une telle transition alimentaire ?

Le végétarisme permet de lutter contre l’élevage intensif. Aujourd’hui, 80% des surfaces de terres agricoles sont occupés par et pour l’élevage. C’est un désaste écologique car cela demande beaucoup d’eau et de surface agricole traitée. C’est aussi pour l’animal que l’on a développé les OGM. C’est un désaste social, parce le soja et le maïs, cultivés essentiellement pour les animaux (la part pour l’homme est négligeable), le sont dans des pays où les habitants ont faim, en Afrique ou en Asie. Il y aussi le volet éthique, celui de la souffrance de l’animal.

Souvent, le consommateur pense que c’est plus cher et plus long de cuisiner de manière naturelle. Vrai ou faux ?

On va mettre le prix de revient sur tous les plats préparés pendant les ateliers pour lutter contre cette idée. Le problème n’est pas celui du prix, mais du savoir-faire. Les cuisiniers accordent beaucoup d’importance à la viande, très peu aux végétaux, du coup, quand on enlève la viande, on a l’impression que ce n’est pas bon. Si on valorise les végétaux, on peut faire des plats excellents. Pour minimiser le temps, il faut connaître des petites combines. Par exemple, si on prend les pois chiches, cela demande 1h30 de cuisson. Mais si on les trempe dans l’eau la veille, ils cuisent en 15 minutes. Moi, je conseille toujours d’avoir des légumineuses (lentilles, haricots...) qui trempent dans l’eau au frigo.

Renseignements

Parc Expo de Colmar 68000 Colmar

09 77 69 11 23
www.foireecobioalsace.fr

Tarifs :

5/6€ (4€ le Lu.)

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