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Les Ombres errantes

La rencontre de l'ombre et de la musique

Iddo Bar-Shaï (piano), Philippe Beau (ombromane), Chine Curchod (mise en espace) et Margot Hakel (plasticienne).

Des ombres fugitives et mystérieuses sont projetées sur les touches du piano. Ces ombres, qui habitent les vies et le présent, suspendent le temps par l'intermédiaire de l'ombromane Philippe Beau.

C’est un spectacle fort original que proposent les Dominicains : un concert de piano, mis non pas en lumière, mais dans l’obscurité, pour mieux dévoiler un jeu d’ombres. Âmes sensibles, ne pas s’abstenir !

Quand le spectateur va à un concert aux Dominicains, il peut s’attendre à vivre une expérience plus enrichissante que celle d’écouter simplement de la musique. Ce sera encore le cas avec Les ombres errantes, spectacle innovant qui réunit le pianiste israélien Iddo Bar-Shaï et le spécialiste des ombres, Philippe Beau, le tout mis en scène par Chine Curchod.
Pourtant, Iddo Bar-Shaï, loué à travers le monde pour son jeu délicat et raffiné, pourrait se suffire à lui-même. A 12 ans, il jouait déjà en soliste dans un orchestre et à 18 ans, il fréquentait un certain… Alexis Weissenberg, légende du piano. Depuis, il a acquis une stature internationale, jouant avec des orchestres renommés, comme l'English Chamber Orchestra, l’Orchestre National de Lille ou l'Orchestre Philharmonique d'Israël. Il s’est produit dans les plus belles salles : l’auditorium Mann à Tel-Aviv, le Théâtre des Champs-Elysées à Paris, l’Opera City Hall de Tokyo…

Une musique sensible

Après avoir enregistré Haydn et Chopin, Iddo Bar-Shai s’est entiché de la musique de François Couperin, compositeur et musicien français du XVIIIe, connu pour ses œuvres au clavecin, qu’il a transposées au piano dans un album intitulé Les Ombres errantes. « Une musique très ciselée, très sensible, très intime, qui fait qu’au bout d’un moment, on rentre en soi-même », souligne Philippe Dolfus, le directeur des Dominicains, qui a invité Iddo Bar-Shaï en résidence la saison dernière, l’occasion de peaufiner un concert plus expérimental.

Au répertoire de François Couperin vient donc s’ajouter les images de Philippe Beau, un des rares spécialistes dans le monde du travail des ombres, réalisant de véritables chorégraphies avec les mains et des ombres chinoises surprenantes. Du cinéma au théâtre en passant par le cirque, il apporte toujours une petite touche de magie et de poésie où il passe, ce qui nous promet un spectacle très onirique.

Et ce n'est pas tout : des animations auront lieu autour du spectacle, avec une présentation au Bar Séraphin avant le concert pour donner quelques clés d’écoute, une assiette gourmande sur le thème de la soirée, c’est-à-dire en noir et blanc, ou encore une visite guidée nocturne à l’issue du concert pour découvrir l’ancien couvent à la lumière de la torche.

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