Anthony Kavanagh : Showman

Showman est un mix entre un show à l’américaine et l’intimité d’un dîner en tête à tête avec l’humoriste. L'artiste s'y dévoile et raconte le plus gros show du monde, celui de la Vie !

Pour sa troisième édition du 10 au 13 novembre, le Festival d’Humour de Colmar vous propose trois dates (mais quatre spectacles !) et la venue d’humoristes bien connus, comme Stéphane Rousseau, D’Jal ou encore Anthony Kavanagh, qui a répondu à nos quelques questions par téléphone.

JDS : Il semblerait que votre dernier one man show Showman, que vous allez jouer à Colmar, ait connu un parcours un peu différent de celui de vos autres spectacles ?

Anthony Kavanagh : Oui. J’ai commencé une tournée avec Showman en 2014 que l’expérience Danse Avec les Stars sur TF1 est venue interrompre. Entre temps, je me suis mis à travailler avec d’autres auteurs. J’avais envie de parler de choses nouvelles, de livrer un spectacle avec plus d’émotion, où l’homme de scène se mette à ressembler un peu plus à l’homme que je suis tous les jours. On a changé 80% des textes. Mais attention, les fondamentaux sont toujours là ! N’allez pas dire que je suis devenu philosophe et qu’on va bien s’emmerder pendant mon spectacle ! (rires) Si vous me sortez que c’est le spectacle de la maturité, je raccroche aussi ! Je tenais à rajouter un petit quelque chose en plus, de plus personnel. Mais on se marre toujours autant, sur les couples, le boulot, la vie avant Google...

Quand on assiste à l’un de vos spectacles, la grande variété des âges de votre public impressionne. Et ça fait plus de 15 ans que vous remplissez les salles... Ça vous fait quoi ?

Je suis reconnaissant, vous savez. Après 17 ans de carrière en Europe, et même 26 ans au Québec, j’ai envie de dire merci la vie ! C’est que j’ai dû rester pertinent. Showman, c’est aussi un constat. Je sais que les spectateurs ne me connaissent finalement pas très bien. Kavanagh, la pile électrique, le bon client en télé, ils voient, mais j’ai toujours su rester discret sur le reste. Là, je me livre un peu plus. Le problème avec les spectacles d’humour, c’est qu’on rit beaucoup pendant, le lendemain, on se rappelle de deux ou trois vannes et deux jours après, on a tout oublié. Je voulais que pour Showman, il reste quelque chose après le spectacle, un message plus humaniste.

Et alors... c’était comment, Danse Avec les Stars ?

J’en ai tiré un sketch qui fonctionne bien ! En gros, j’explique que quand tu signes, ils te disent que tu as toutes tes chances. Et ensuite, ils te mettent sur un plateau télé avec des champions de patinage artistique et des athlètes de 21 ans qui font des salto arrière juste pour te faire chier. Mais c’était une super expérience quand même : content de l’avoir fait !

L’Alsace, ça pourrait vous inspirer un sketch aussi ?

Je me souviens de ma première fois à Colmar, à la Foire aux Vins, en 2002... en plein été ! Je revenais de vacances, j’étais en total décalage horaire ! J’avais du mal à me concentrer... mais les gens rigolaient quand même !

☛ Propos recueillis par Mike Obri

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