Du 24/11/2016 au 25/11/2016
De Sophocle, mise en scène Wajdi Mouawad
C’est un nom que les passionnés de théâtre connaissent bien : Wajdi Mouawad. L’auteur, comédien et metteur en scène canadien, d’origine libanaise, aujourd’hui à la tête du Théâtre de la Colline à Paris, a marqué les esprits avec ces histoires tragiques, telles que Littoral, Forêts, ou encore Incendies (adaptées avec succès au cinéma par Denis Villeneuve)… Ces œuvres reprennent d’ailleurs souvent les ingrédients des bonnes tragédies grecques : la quête, l’exil, le déchirement, l’héritage familial, la mort...
Il n’est donc pas très surprenant qu’il ait décidé, il y a cinq ans, de mettre en scène les sept pièces connues de Sophocle, du moins celles qui sont parvenues jusqu’à nous dans leur intégralité. Il s’est d’abord intéressé aux femmes à travers Les Trachiniennes, Antigone et Electre, puis aux héros avec Ajax un cabaret et Œdipe Roi. En 2016, il achève son cycle dans la douleur et dans le doute avec Des Mourants, librement inspiré de Philoctète et Œdipe à Colone, puisque son ami et poète, Robert Davreu, est mort entre temps, sans achever la traduction des textes.
Comment poursuivre le projet ? Wajdi Mouawad, désemparé, part en Grèce pour retrouver l’inspiration et un sens à tout ça. Il va alors dresser des parallèles entre la Grèce antique et moderne.
Dans Inflammation du verbe vivre, il retrace une errance, entre la vie et la mort, qui pourrait être celle de Philoctète, abandonné par les Grecs pendant 10 ans sur une île à cause de l’odeur fétide de sa plaie, qui pourrait être celle des réfugiés qui traversent la Méditerranée sur des embarcations de fortune, qui pourrait aussi être la sienne, lui qui a fui la guerre du Liban à 8 ans.
Il le fait, seul en scène, à travers un dispositif scénique original, entre vidéo et théâtre, passant de l’écran au plateau.
L’autre spectacle, Les Larmes d’Œdipe raconte également une errance, celle du roi déchu de Thèbes, guidé par sa fille Antigone jusqu’à Colone, l’endroit où il est censé mourir.
Bientôt, il apprend que l’Athènes moderne s’embrase à cause du décès d’Andréas Gregoropoulos, un adolescent de 15 ans tué par la police en 2008.
La scénographie est ici minimale : un théâtre d’ombres éclairé par une lueur rouge, porté par trois comédiens et traversé par des chants lyriques
La Filature - Mulhouse 68100 Mulhouse
03 89 36 28 28
bille
www.lafilature.org
Jeudi 24 Novembre 2016 à 19h et Vendredi 25 Novembre 2016 à 20h
6/10/22/27€ le spectacle
36€ les deux spectacles (Je. + Ve.)
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