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La Clemenza di Tito

De Wolfgang Amadeus Mozart, livret de Caterino Mazzolà d’après Metastasio avec les Chœurs de l'Opéra national du Rhin et l'Orchestre symphonique de Mulhouse, direction musicale Andreas Spering.

Dans cette saison 2014/2015, l'Opéra national du Rhin nous plonge dans la responsabilité et la solitude du pouvoir avec La Clémence de Titus de Mozart.

A la fin de sa vie, Mozart reçoit une commande pour le couronnement de l’empereur Léopold II à Prague : La Clémence de Titus, une tragédie antique, en deux actes.

Ce livret écrit par Métastase, l’un des plus célèbres librettiste du XVIIIe siècle, a déjà été adapté plus de quarante fois à l’opéra lorsque Mozart le prend en main.

Le dernier opera seria de Mozart

Il appartient au genre seria, un opéra aux règles dramatiques et musicales très strictes, où les récitatifs qui font progresser l’action alternent avec des airs qui mettent en avant les sentiments.

Mozart va donner un nouveau souffle à cet opéra : il demande à Caterino Mazzola d’en faire un vrai opéra en condensant l’action, il introduit des duos, des ensembles et des cœurs s’écartant quelques peu des règles. Il y retrouve surtout un thème de prédilection : le pardon.

Titus, le roi qui pardonne aux traîtres

Car Tito, c’est l’histoire d’un roi à Rome au 1er siècle après J-C, tiraillé entre le devoir et les sentiments, entre la punition et le pardon. Bref, c’est l’histoire de tous les puissants de ce monde, seuls face à leurs responsabilités.

Le roi Tito veut épouser Bérénice, reine de Judée. Vitellia, amoureuse du roi, qui espérait monter sur le trône, est folle de rage : elle demander à Sexto, son soupirant et ami du roi, de la venger par le sang. Prévenu à temps, Tito échappe à la mort…

Sexto est arrêté, il plaide coupable et se voit condamné à mort. Vitellia, prise de remords, avoue en public d’être l’instigatrice du complot. Titus, qui ne veut pas régner par la terreur, pardonne : il gracie tous les traîtres.

Katharina Thoma et Andreas Spering aux manettes

Cette opéra sera mis en scène par Katharina Thoma, demandée à la Biennale de Munich comme au Covent Garden de Londres, familière de Mozart, puisqu’elle a déjà monté La finta giardiniera ou Die Zauberflöte.

La direction musicale incombe à Andreas Spering, habitué des grands festivals, spécialiste de Haydn et des opéra de Mozart, qui dirigera l’Orchestre symphonique de Mulhouse.

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