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La Reine Pokou

Par le Théâtre du Même Nom, avec Isabelle Ruiz, Françoise Félicité, Emmanuel Tina Asseng et Loan Suter, mise en scène Geneviève Koechlin.

Le Théâtre du Même Nom revisite le mythe de la Reine Pokou

La compagnie de Village-Neuf dirigée par Geneviève Koechlin s’inspire d’un conte africain pour s’interroger sur l’héroïsme et dénoncer les guerres fratricides.

Se pencher de plus près sur les textes fondateurs, c’est ne pas craindre d’ébranler des mythes. La metteuse en scène Geneviève Koechlin, qui avait déjà travaillé sur le thème de la guerre avec Requiem, a voulu approfondir la question et se lancer pour la première fois dans l’écriture.

Conteur camerounais

Prenant pour base le livre Reine Pokou de Véronique Tadjo, auteure d’origine ivoirienne, la directrice du Théâtre du Même Nom en a fait une adaptation libre, tendant à universaliser cette histoire enseignée aujourd’hui encore aux petits Ivoiriens, selon laquelle une reine offre son fils en sacrifice pour sauver son peuple. «La légende fait de cette femme une héroïne parce qu’elle sacrifie son fils : j’estime que ce message est dangereux. Elle sauve son peuple, oui, mais est-ce héroïque d’accepter de tuer son enfant ?», interroge Geneviève Koechlin.
Cette question, l’artiste va la poser à travers les époques et les pays, par la voix de deux comédiennes, Françoise Félicité et Isabelle Ruiz, et du conteur camerounais Emmanuel Tina Asseng. Une façon de dénoncer la propagande des mythes fondateurs et la manipulation des peuples.

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