Jusqu'au 05/12/2015
Le 16/03/2017
Le 17/03/2017
Le 30/09/2017
Le grand public connaît bien vos chroniques sur France Inter où vous tournez en ridicule toute forme de langue de bois. Mais que verra-t-on dans votre one man show ?
J’y joue un communicant politique, une espèce d’intermédiaire entre le peuple et les dirigeants. J’avais commencé par interpréter celui de Manuel Valls, là j’ai changé pour celui de Macron. Macron, c’est la quintessence de la com’, un génie de la vente. Mais le spectacle n’est pas politique, c’est un prétexte pour aborder de nombreux sujets de société.
Forcément, à France Inter, je vois défiler énormément de « conseillers en image ». Aujourd’hui, ils sont partout ! J’aime gratter le vernis. Tout le monde sait que ces types sont payés par une boîte pour vendre quelque chose. Cette fonction me fascine car elle peut prendre le pas sur celle de citoyen : il y a des communicants pour l’armement, d’autres pour l’industrie du tabac... Leur job, c’est de trouver des arguments pour te convaincre d’utiliser un truc qui va te buter. J’ai été élevé comme ça : secouer le cocotier, rester critique.
Le spectacle s’intitule « Que demande le peuple ? »... très bien, mais que demande-t-il, alors ?
(Rires) Des vacances et de l’argent ! C’est ce qui revient le plus souvent. Et aussi : « du travail ». C’est un spectacle interactif, j’aime interpeller la salle. Evidemment, on n’est pas au Club Med non plus, je conduis le camion et je sais où on va, mais je ne me voyais pas faire un spectacle où c’est : « taisez-vous et regardez-moi ! » Avec ces moments de partage, il y a forcément de l’improvisation et ça me va très bien. Jouer 300 fois le même texte à la virgule près, j’en aurais eu vite marre. Y’a pas longtemps, en Auvergne, un mec dans la salle m’a répondu : « qu’on trouve une solution pour les rats-taupiers ». J’ai mis dix minutes à comprendre ce qu’il disait. Un râteau-pied ? Il y a avait un souci avec ces bêtes dans le village, c’était du super local, et je ne pigeais rien, c’est parti en très, très long fou rire, mais c’est ce genre de moments que j’aime.
Le directeur du Théâtre de Colmar a souligné que vous faisiez très attention au prix des places de votre spectacle, qu’il ne fallait jamais que ça dépasse 20€. C’est parce que vous êtes soucieux du pouvoir d’achat de votre public ou parce qu’à France Inter, ça paye très bien ?
240€ par chronique ! Et la première année, c’était 200€. Je suis payé à faire des blagues, c’est le bonheur ! Si je limite le prix des places, c’est aussi que je peux me le permettre, bien sûr. Mais rester le plus accessible possible, c’est important. Gad Elmaleh est un humoriste qui se dit populaire, super... mais la place, c’est 60€.
Comment vivez-vous le succès de vos chroniques sur France Inter depuis deux ans ?
Je n’ai pas trop le temps de cogiter là-dessus, mais une chronique par jour, je trouve que c’est plus simple à écrire qu’une par semaine. Si je me gaufre un jour, j’en ai toujours une autre pour me rattraper le lendemain. On me reproche parfois un petit côté « parisien » dans mes taquineries, mais j’ai grandi à Vesoul : alors, tout de suite, ça calme !
L'Entrepot - Mulhouse 68100 Mulhouse
03 89 54 46 31
www.lentrepot.org
Vendredi 4 Décembre 2015 et Samedi 5 Décembre 2015 à 20h30
20€
Espace Rohan - Saverne 67700 Saverne
03 88 01 80 40
bille
www.espace-rohan.org
Vendredi 17 Mars 2017 à 20h30
14/22/24€
Théâtre Municipal de Colmar 68000 Colmar
03 89 20 29 02
reser
theatre.colmar.fr
Facebook
Samedi 30 Septembre 2017 à 20h30 - COMPLET
De 4,65 à 18,60€
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