THEATRA 2014 à Saint-Louis

Festival de référence, THEATRA, est une scène internationale ouverte depuis 27 ans à toutes les compagnies de théâtre amateur. Chaque année, une vingtaine de troupes sélectionnées présentent leurs spectacles devant un public enthousiaste qui rassemble de très nombreux spectateurs.

Monte Cristo

Par la Cie du Chien qui Tousse (Bruxelles).

Spectacle d'ouverture. Variation ludique et théâtrale autour du roman d’Alexandre Dumas.

Ve.10 à 19h

Théâtre La Coupole

Hulul

D'après le livre d’Arnold Lobel, par le Théâtre du Papyrus (Bruxelles).

Hulul, le hibou, le solitaire, n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il a des invités.

Sa.11 à 13h30 et 16h30, Di.12 à 10h30 et 14h

Salle Orchestre d'harmonie

L'enfer parmentier

Par la Cie Coup de Théâtre (Isère), d'après Georges Pérec (La poche parmentier).

Six femmes épluchent inlassablement des pommes de terre : occupation, mission, obligation ? À tour de rôle, elles se laissent embarquer dans leurs rêves, souvenirs, suppositions et découvertes.

Sa.11 à 13h

Théâtre La Coupole

Die Probe (Le test)

De Lukas Bärfuss, par le Théâtre des Anneaux (Aveyron).

Que peut révéler un test de paternité sans mettre à mal l’équilibre d’une famille ? Une certaine vérité. La lâcheté des uns, l’égoïsme des autres. La face cachée d’un individualisme qui ronge depuis longtemps les fondations vieillies de la famille. Le doute.

Di.12 à 14g

Théâtre La Coupole

Les muses orphelines

De Michel Marc Bouchard, par le Théâtre d'en Face (Ardèche).

Trois soeurs et un frère se retrouvent pour la première fois depuis des années. Le retour improbable de leur mère. L’histoire de la famille réécrite pour Isabelle, la plus jeune. C’est elle qui va les pousser à reprendre contact avec la réalité d’où surgira peut-être la vérité qui permet de donner espoir.

Sa.11 à 19h30

Théâtre La Coupole

Paparazzi ou la chronique d'un lever de soleil avorté

De Mateï Visniec, par le Théâtre national du Sécateur (Voegtlinshoffen - Haut-Rhin).

Nous sommes à l’aube de la fin d’un monde. Comiques, pathétiques, dérisoires, des échantillons de notre humanité (gangster, paparazzo, chercheur, fonctionnaire, clochard, musicien, etc.) s’agitent en un étrange ballet poético-burlesque. Parfois le plus humain n’est pas celui qu’on croit.

Sa.11 à 22h30

Théâtre La Coupole

Bourlinguer

Extraits de Naples de Blaise Cendrars, par Les Apprentis de l'invisble (Hauts-de-Seine).

Un jeune garçon, Blaise, voyage avec ses parents à l’âge de cinq ans, à bord d’un paquebot qui les mène d’Égypte en Italie. Là, il fait la connaissance du marin Domenico qui lui raconte les légendes de Taormina, sa ville natale. Blaise est fasciné par ces récits et par les mystères cachés dans les profondeurs des cales du navire.

Ve.10 à 22h30 et Sa.11 à 17h

Salle des portes

Les sœurs Mézière

De Thierry Simon, par l'Atelier Théâtre des Franchises (Genève).

Elles sont trois. Jeanne et Marie sont restées dans la maison familiale et semblent porter de lourds secrets. Hélène revient après vingt ans d’absence, la conscience tranquille pour leur avoir régulièrement donné signe de vie en envoyant des enveloppes garnies de billets.

Sa.11 à 15h30, Di.12 à 11h

Salle des fêtes

Ecoutez voir... Trois contes

De Maupassant, par la Cie du Voyageur immobile.

Le petit fût : comment encourager quelqu’un à boire pour précipiter une vente.

La confession de Théodule Sabot : comment la cupidité fait fi des convictions religieuses.

Le vieux : comment chaque décès est l’occasion de ripailles et collations.

Ve.10 à 21h15, Sa.11 à 15h30

Salle des portes

La peau, elle plisse

Création collective de la Cie Les Fagotins (Maine-et-Loire).

On reste jeune tant qu’on n’est pas né depuis trop longtemps. L’avenir de la jeunesse, c’est de devenir vieux ! Une fantaisie grinçante sur la place des « vieux » dans notre société : personnes âgées ou seniors, pour peu qu’ils deviennent des clients potentiels.

Sa.11 à 11h et 20h

Foyer Saint-Louis

Ça va ? Moi, je crois pas !

De Jean-Claude Grumberg, par la Cie Scènambule (Lyon).

Ça va ? Combien de fois faut-il le répéter pour que ça aille ? Et finir par y croire ? Affrontement/réconciliation, mauvaise foi/ingénuité, bon sens/absurdité, amour/haine, le quotidien ?

Sa.11 à 9h30 et 20h

Salle des portes

Maux de corps, corps en mots

De différents auteurs, par la Cie Tallipot (Ribeauvillé).

Comment voyons-nous notre corps se transformer de la naissance à la mort ? Nous plaît-il tous les jours ? Peut-on le changer ? Peut-on échapper à certains canons de la beauté ? « Avant j’étais drôle, maintenant je suis juste jolie ! ».

Ve.10 à 22h30, Di.12 à 9h30

Salle des fêtes

Manipulations

Création de la Cie Double mètre et contre mètre (Puy-de-Dôme).

Duo de « manipulations » sans parole. Que peut inspirer la lecture de la presse ? Attirance ou répulsion ? Qu’est-ce qui nous interroge tant dans le risque d’être manipulés ?

Sa.11 à 11h et 23h

Salle des portes

Meilleurs souvenirs de Grado

De Franz-Xaver Kroetz, par la Cie Maille (la) aux sardines (Saône et Loire).

Grado : une station balnéaire, le paradis, le repos, l’amour… tout est organisé ! Pas si simple pour Anna et Karl d’être libres quand on vous ordonne de vous « éclater » dans le décor du tourisme de masse.

Sa.11 à 14h et Di.12 à 9h30

Salle des portes

Pour ne jamais oublier - Terezin, le cabaret Brundibar

Création de la Cie Memoris (Var).

Ce spectacle fait référence à Brundibar, opéra de Hans Krasa, chanté par les enfants du camp de Terezin (Theresienstadt), un lieu de mirage que les allemands exhibaient, faisant croire au reste du monde qu’ils traitaient bien les juifs et les intellectuels, leur offrant même des loisirs culturels. L’art à l’épreuve de l’indicible. L’art source de vie et survie.

Sa.11 à 17h et 23h

Foyer Saint-Louis

Bataille navale

De Jean-Michel Ribes, par la Cie Midi pétant (Hérault).

Un radeau, fait des débris d’un paquebot, le Neptune, dérive en pleine mer. Deux rescapés : l'un, Blandaimé, est aristocrate, l'autre, Plantin, était barman sur le pont de seconde classe. Vaut-il mieux posséder la bouteille ou le stylo lorsqu'on doit écrire un message de SOS ?

Ve.10 à 22h30, Sa.11 à 15h30

Foyer Saint-Louis

Débrayage

De Rémi De Vos, par la Cie Les moments de l'instant (Hauts-de-Seine).

Nous vivons dans un monde de fous. La nécessité de la rentabilité fait loi. Le mensonge s’insinue partout. Le monde de l’entreprise est toujours aussi macho. Obtenir un emploi tient du parcours du combattant. On embauche chez Disney ? Envie d’être Donald ?

Ve.10 à 21h15, Sa.11 à 17h

Salle des fêtes

Chronique de la fin du monde

De Xavier Durringer, par la Cie Ni plus, ni moins (Bosnie-Herzégovine).

Des instantanés évoquant la relation amoureuse qui filent du rire aux larmes. Une langue inspirée des mots de la rue, des errances individuelles, de la world culture.

Ve.10 à 21h15, Sa.11 à 14h

Foyer Saint-Louis

Les pères

De Julie Annen, par la Cie Pocket Théâtre (Jura).

Donner la parole à des pères, recueillir leurs témoignages, sentir leurs voix se briser ou la colère les emporter, être témoin de toutes ces histoires, parfois si banales mais pourtant toutes si particulières. Ils sont émus, dépassés, amoureux, délaissés, ébahis… Ici ce sont des femmes qui nous livrent leurs paroles.

Sa.11 à 9h30 et 20h

Salle des fêtes

Yvonne, princesse de Bourgogne

De Witold Gombrowicz, par le Théâtre à coulisses (Aisne).

C’est l’histoire d’une fille insignifiante et muette qu’un prince épouse car il ne peut souffrir qu’on le force à la détester. À la cour, le silence, les peurs et les carences de la jeune femme révèlent à chacun ses propres failles, ses propres vices. Les démons se réveillent et les monstres commencent à proliférer.

Sa.11 à 11h et 21h30

Salle des fêtes

Vous allez immédiatement recoller ma femme

De Hanokh Levin, par le Théâtre de chambre (Alpes-de-Haute-Provence).

Les saynètes satiriques et comiques choisies pour ce spectacle sont extraites de Douce vengeance et Que d’espoir ! Des histoires du quotidien, des personnages en apparence insignifiants qui expriment l’absolu nécessité, le profond désir, d’être heureux, d’avoir des rêves, d’être satisfaits. Or, le fossé est immense entre ces petites vies et les grands rêves. Alors jaillit l’essence de la tragédie et la source du rire.

Sa.11 à 21h30 et Di.12 à 9h30

Foyer Saint-Louis

Je m'suis fait tout p'tit

De Georges Brassens, par les Tréteaux du Charrel (Bouches-du-Rhône).

Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage à bord des Copains d’abord. Donner à entendre les paroles et les musiques du poète, tout simplement.

Sa.11 à 21h30 et Di.12 à 11h

Salle des portes

Le mot progrès dans la bouche de ma mère sonnait terriblement faux

De Matei Visniec, par Z'Art Bee Cie (Aisne).

Comment rentrer chez soi, dans un pays qu’on a fui et qui a changé de nom et de frontières ? L’ouverture des frontières, la mixité culturelle, la liberté retrouvée, dessinent un nouveau paysage géographique et humain plein d’espoir. Mais parfois sous le paysage, il y a encore des blessures mal guéries, qui saignent encore et qui reconstituent des frontières dans les coeurs.

Sa.11 à 14h et 23h

Salle des fêtes

Cérémonie de Clôture au Théâtre La Coupole le Di.12 à 16h30.

Festival programmé notamment dans le cadre de la saison 2014-2015 du Caveau du Café Littéraire de Saint-Louis.