Les Mulhousiens connaissent l’établissement sous le nom du Quai. Mais désormais, c’est bien sous la dénomination Hear - Mulhouse qu’il faut désigner l’école. Avec les différentes réformes du supérieur, le regroupement avec l’Ecole d’Art et l’Académie supérieur de musique de Strasbourg devenait évidente. Aujourd’hui, la HEAR - Mulhouse compte 140 étudiants, une équipe pédagogique composée d’une trentaine d’intervenants et propose deux niveaux de diplôme : un Bac + 3, le DNAP (Diplôme National d’Arts Plastiques) et un Bac + 5, le DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique). Ce dernier se divise en deux options différentes : Art ou Design. A l’intérieur de la section Design, l’étudiant peut encore choisir de se spécialiser en Design & Graphisme, ou en Design & Textile. Vous suivez ? Bref, on est bien loin de l’image d’Epinal de l’école d’art où il n’y aurait que des cours de peinture.
© Pascal Bichain La HEAR - Mulhouse« Nous sommes bien d’accord, le cliché est encore vivace : je sais bien dessiner, donc je m’inscris à une école d’art. Mais on est très loin du compte ! », explique Estelle Pagès, la directrice des études. « La voie classique pour intégrer l’école est de décrocher son Bac et d’avoir une curiosité pour l’art en général, ses multiples supports et une ouverture d’esprit. La première année est comme une sorte de grosse boîte à outils pour nos étudiants. On y aborde toutes les formes d’art, la peinture, la sculpture, la photo, le son, l’infographie... C’est plus tard que les préférences des élèves vont influer sur le choix des options. Ils pourront alors naviguer entre le site de Mulhouse et de Strasbourg, ou même entre les différentes écoles d’art de France. C’est devenu très ouvert, on a de plus en plus de passerelles entre les écoles, grâce à la réforme LMD. Ici à Mulhouse, la spécialité-maison serait plutôt le Design Textile. »
L’école est installée dans un immense shed. Les salles de cours ressemblent davantage à des ateliers d’artiste. L’ambiance y est incroyablement positive. On n’y croise pas d’étudiants malheureux, dixit l’équipe pédagogique. Très rapidement, ceux-ci apprennent à être autonomes, à travailler les matières, à réaliser des pièces, à avoir une distance critique. Les débouchés sont très divers : des anciens sont devenus créateurs textile, auteurs de B.D., directeurs d’agences de graphisme et de communication, régisseurs, photographes, artistes plasticiens... Une pépinière à talents, on vous dit. ☛ M.O.
L'avis d'Ilona, étudiante de 3ème année Design Textile
« J’étudiais en Ecole d’Art dans le Sud de la France, mais je recherchais quelque chose de plus axé sur le textile, la matière. J’ai ainsi rejoint la HEAR Mulhouse en cours de cursus. C’est bien, car la ville a un passé textile important et est un carrefour européen, avec la Suisse et l’Allemagne proches. J’aime le travail autour des trames, de la teinture naturelle... j’aimerais bosser dans l’habillement ou l’ameublement. : pourquoi pas les sièges automobiles, par exemple. »
Besoin d'idées sorties dans votre ville ?
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Autoriser les notifications pour continuer.
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Une seconde fenêtre va s'ouvrir vous invitant à autoriser les notifications