«J’accueille des enfants placés depuis 26 ans. J’ai toujours dit que n’importe qui ne peut pas exercer ce métier, qu’il faudrait pouvoir être habilité pour le faire... Comme le diplôme existe maintenant, je me suis dit qu’il me le fallait, pour être cohérente avec ce que je pense ! Ça n’a pas été facile de monter mon dossier, parce que mon travail m’occupe toute la journée... Et ce n’est pas évident de s’y mettre le soir, je m’endormais sur mon clavier d’ordinateur ! Il faut vraiment se mobiliser à fond pour s’y mettre. Mais ça apporte vraiment quelque chose, au-delà du diplôme : revenir sur toute cette expérience, ça m’a donné le courage de continuer, je me suis rendu compte que j’adore mon travail et qu’il m’a permis de me réaliser.»
«Mon BTS ne correspondait plus du tout au travail que j’exerce, dans la conception de véhicules sur mesure... J’ai donc passé deux ou trois mois à trouver le diplôme qui correspond effectivement à ce que je fais. J’ai profité d’une période de baisse d’activité pour monter mon dossier, et mon DIF a permis de financer l’accompagnement. Le plus dur, c’était de retrouver les documents qui prouvent mon expérience, et aussi de faire comprendre des techniques pointues à un jury qui n’est pas forcément spécialiste ! Mais mon accompagnement m’a donné les lignes directrices. Au final, je suis content d’avoir prouvé que mes quinze années de travail ont abouti à quelque chose de concret, de reconnu au niveau européen.»
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