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L'alternance dans le Haut Rhin

Une forte motivation pour un avenir assuré

On ne s’étonnera donc pas que le nombre d’apprentis aille croissant dans notre région et que le panel des niveaux concernés soit de plus en plus large : BEP, CAP, Bac Pro, BTS, DUT Licence Professionnel, Master, Diplôme d’ingénieur, autant de diplômes derrière lesquels se cache de plus en plus souvent une pratique concrète au-delà de l’enseignement théorique.

L'alternance dans le Haut Rhin : une solution gagnant-gagnant.

Les élèves en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation partagent leur année entre périodes au Centre de Formation et travail au sein de l’entreprise. Tout le monde est gagnant : l’apprenti, en plus d’apprendre son futur métier, touche un salaire ; l’entreprise va toucher des aides financières pour l’embauche de l’apprenti, et participera à l’entrée sur le marché du travail d’une main-d’oeuvre opérationnelle de suite.
Un atout d’autant plus précieux que «le niveau des compétences exigées dans la plupart des professions ne cesse d’augmenter», nous explique-t-on à la Chambre des Métiers de Mulhouse : par exemple, quand une voiture se met à ressembler à un ordinateur, c’est le signe qu’on ne s’improvise plus artisan, que le mélange entre théorie et pratique devient tout à fait incontournable.
L’alternance a donc de beaux jours devant elle. Certes, la conjoncture actuelle induit une certaine réticence des employeurs à embaucher des apprentis : il semblerait à ce jour que le nombre de places d’apprentissage soit en légère baisse pour la prochaine rentrée...  «Nous expliquons aux entreprises que c’est justement le moment de former des apprentis : les machines sont plus disponibles, et ils seront fin prêts à travailler quand on aura besoin d’eux au moment de la reprise», souligne la Chambre de Commerce et d’Industrie Sud-Alsace. A bon entendeur...

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L'alternance dans le Haut Rhin : une forte motivation exigée.

Un autre problème qui se pose sur le front de l’alternance est la motivation des élèves. «L’alternance, c’est un état d’esprit, un vrai projet professionnel qui exige un investissement total de la part des concernés pour réussir», prévient la Chambre des Métiers. «Or, c’est encore trop souvent considéré comme une orientation par défaut au sortir du collège !»
En Alsace, où l’on est, c’est bien connu, particulièrement sérieux et rigoureux (et où l’apprentissage est bien ancré dans les moeurs, culture germanique oblige), le taux de rupture de contrat est ridiculement faible au regard de la moyenne nationale.
Ce qui n’empêche pas les dossiers un peu inconsistants de s’entasser sur les bureaux des responsables des pôles formation... «C’est en amont qu’il faut agir ! Nous n’avons aucune peine à évaluer la motivation réelle des dossiers. De nombreux candidats n’ont pas vraiment conscience de la réalité du métier envisagé. Nous leurs proposons alors des entretiens et ateliers d’orientation pour qu’ils aient l’occasion de réfléchir à leur avenir, à ce qui leur conviendrait vraiment», ajoute la Chambre des Métiers (la CCI propose également ce type de programme).
C’est que le sujet n’est pas à prendre à la légère : c’est l’avenir professionnel qui en dépend, une donnée pas évidente à intégrer quand on a 16 ans... A l’heure où la prochaine année scolaire se rapproche à grand pas, il apparaît donc urgent de parler de son projet auprès des pôles formation de la Chambre des Métiers, qui chapeaute l’apprentissage dans le secteur de l’artisanat, de la Chambre d’Agriculture, et de la CCI, qui s’occupe du reste (industrie, restauration, commerce, tertiaire...).

Plus de 15 000 apprentis en Alsace !

Il sera alors temps d’envisager la recherche d’un employeur et l’inscription au Centre de Formation des Apprentis pour rejoindre la grande famille des apprentis alsaciens  : 15  351 apprentis ont été recensés en Alsace à la rentrée 2008 dans 32 CFA proposant plus de 300 formations. Plus de la moitié préparent un diplôme de niveau V (BEP, CAP...), près d’1/5 en sont au niveau IV (Bac pro...), et 2393 étudiants ont eux aussi choisi l’apprentissage. Lorsque l’on sait que 7 apprentis sur 10 décrochent un emploi moins de 7 mois après avoir terminé leur formation, on peut se dire que tout ce beau monde a fait le bon choix.

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