JDS : L’émission est toujours en cours de diffusion. Où en êtes-vous présentement au niveau du tournage ?
Bruno, dans ses vignes du Centre Alsace © Aurélien Faidy - M6Bruno : Tout est en boîte depuis mi-juin. Pour moi, l’émission est terminée ! La production, et c’est bien naturel, nous demande de ne rien dévoiler en avance. Les interviews en ce moment, c’est un peu dur, car je sais tout - mais je dois surveiller ce que je dis, pour ne pas dire de bourde ou révéler quoi que ce soit ! C’est un exercice pas évident ! (rires)
Qu’est-ce que cela fait de passer de l’anonymat de viticulteur au fait d’être soudainement reconnu dans la rue ?
Le premier qui est venu me demander un selfie avec lui, je me suis dit : « qu’est-ce qu’il me veut celui-là ? » Ce qui m’a surpris, c’est que les gens vous tutoient d’emblée. C’est déroutant. Mais c’est compréhensible, c’est un peu comme si je rentrais dans leur salon tous les lundis... Encore tout à l’heure, à la station essence, on m’a dit « salut Bruno ! », alors je salue en retour et puis voilà. Les gens m’abordent toujours avec le sourire : c’est agréable. Et moi, ça ne me coûte rien de me laisser prendre en photo, je suis content de leur faire plaisir.
Est-ce que vous regardez l’émission le lundi soir ?
Oh oui, je suis devant ma télévision tous les lundis ! Les 13 autres candidats aussi, d’ailleurs. On s’appelle et on s’envoit beaucoup de textos pendant les diffusions des émissions, on se vanne, on en rigole... Je suis resté proche de Paulo et de Benoît, le plus jeune des candidats cette saison. Même si on ne s’est pas forcément beaucoup vu, on a tous vécu la même expérience et le même stress : les liens se créent automatiquement. De mon côté, tout va bien. Le Bruno que je vois à la télévision me plaît bien. Je me trouve « normal », naturel, tel que je suis au quotidien. J’observe beaucoup mes mimiques, ma gestuelle : je m’analyse ! Quand je me suis inscrit à l’émission, cette « plus grande agence de rencontres de France », j’avais aussi cette curiosité de voir comment cela se passait de l’autre côté du miroir.
Le montage final vous a-t-il réservé des surprises ?
La production de l’Amour est dans le Pré nous préserve beaucoup, je trouve. Le montage, nous le découvrons le lundi soir, comme tout le monde, mais de mon côté, pas de surprises. D’autres candidats supportent moins bien leur passage à l’émission. Notamment les trois agricultrices. Julie, la Vosgienne, est venue manger à la maison cette semaine et m’a à nouveau dit qu’elle avait du mal, qu’elle sortait moins ces derniers temps... Je pense que la télé, c’est un peu la guillotine, surtout pour nous, qui n’avons pas du tout l’habitude de ça. Une bêtise, une maladresse, c’est vite dit et ça arrive à tout le monde. Choisir de se montrer devant les caméras, c’est un risque à prendre. Mais si vous deviez toujours écouter les autres et jouer la sécurité, vous ne feriez jamais rien...
La présence des caméras n’est-elle pas incommodante lors de moments où l’on cherche à tisser des liens intimes ?
Le tournage avec mes deux prétendantes, Laetitia et Karine, s’est bien déroulé. Karine est partie plus tôt car on savait qu’il ne se passerait rien entre nous et qu’elle n’était pas très à l’aise avec les caméras, en effet. Mais on s’y fait. J’avoue que lorsque les équipes de tournage sont parties, j’ai ressenti un manque !
Quel est votre état d’esprit, maintenant que l’aventure est derrière vous ?
Aucun regret. On en ressort grandi. Si certains agriculteurs hésitent à se lancer, je leur conseille d’y aller. Pour vivre heureux, vivons cachés, dit l’adage... est-ce bien vrai ? Moi, j’ai choisi de me montrer et c’était vraiment bien.
L’Amour est dans le Pré, les lundis à 20h55 sur M6
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