Le Centre Dramatique Régional de Colmar poursuit sa mission, avec cinq créations au coeur d’une programmation riche de vingt spectacles. On y savourera du théâtre sous toutes ses formes, grâce à des auteurs contemporains autant qu’au répertoire classique.
Ismène, un spectacle envoûtant entre ombre et lumière DR
La famille, les âges de la vie... Une thématique qui émerge de cette nouvelle saison de la Comédie de l’Est. Hasard ou coïncidence ? L’air du temps, sans doute.
Arrêtons-nous surtout sur les cinq créations, puisque là est le coeur de la mission du Centre Dramatique. C’est le metteur en scène colmarien Jean-Marc Eder qui ouvre la saison, avec La Route vers La Mecque, d’Athol Fugard, qui interroge sur l’existence d’une oeuvre d’art après la disparition de son créateur.
Guy Pierre Couleau, le directeur de la Comédie de l’Est, se confronte ensuite au texte ciselé d’une jeune et déjà grande auteure anglaise, Zinnie Harris, intitulé Hiver. Une magnifique pièce minimaliste, qui promet la victoire de la civilisation sur la barbarie, à travers la métaphore d’un enfant devenu muet lors de la guerre, et dont une femme va tenter de sauver la parole.
Au tour de Jean Genet d’inspirer la Comédie de l’Est, avec Les Bonnes mises en scène par l’un des artistes permanents du théâtre, Guillaume Clayssen. Guy Pierre Couleau revient ensuite avec une petite forme qui vagabondera par monts et par vaux à la rencontre des publics : Le Pont de pierres et la peau d’images, une pièce de Daniel Danis traitant des enfants esclaves.
La dernière création, Bluff, est une commande d’écriture à Enzo Cormann, autour du chiffre trois : il s’agit d’un triptyque sur la vérité et le mensonge, monté par trois metteurs en scène (dont Guy Pierre Couleau), sur un espace trifrontal...
Parmi les spectacles accueillis, on croise Tchekhov, Feydeau, Corneille, O’Neill ou Webster pour les classiques. Et de très belles découvertes du côté des écritures contemporaines, comme Caterpillar, de l’écrivaine malienne Hawa Demba Diallo, ou encore Absinthe, un texte sur les non-dits familiaux écrit et mis en scène par le Strasbourgeois Pierre-Yves Chapalain. La Comédie de l’Est fait la part belle aux artistes de la région, puisqu’on y découvrira également le travail de Catherine Javaloyès, qui met en scène Mon amour d’après le roman d’Emmanuel Adely, et de Laurent Crovella, avec Le Chemin des passes dangeureuses de Michel-Marc Bouchard et Moulin à paroles d’Alan Bennett.
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