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La saison 2012-2013 à la Comédie de l'Est

La Comédie de l’Est, fière de son nouveau label de centre dramatique national effectif en 2013, s’aventure hors des sentiers battus. Elle proposera notamment du théâtre en langue des signes ou créole, du théâtre musical ou dansée, pour surprendre davantage ses spectateurs.

La comédie de l’Est (CDE), jusqu’alors centre dramatique régional devient centre dramatique national. Cette labellisation ne va pas bouleverser la Comédie de l’Est qui remplissait déjà en partie les critères demandés, en invitant des metteurs en scène pour mettre au point de nouvelles créations, en allant au devant des publics en milieu rural avec la Comédie vagabonde. Mais c’est une véritable reconnaissance : « Pour nous, c’est la valorisation d’un travail conduit depuis 3 ans. Et puis c’est un clin d’œil, on retrouve les origines de la décentralisation quand fut installée à Colmar en 1947 le premier centre dramatique national de l’Est, dans le but de démocratiser le théâtre et le proposer à tous les publics », explique Guy Pierre-Couleau, le directeur de la CDE. Cette labellisation implique également que l’Etat devienne majoritaire dans les subventions (42% aujourd’hui), synonyme d’une allonge budgétaire d’ici 3 ans le temps de régulariser la situation, ce qui permettrait à Guy Pierre Couleau de conforter la troupe d’artistes qui travaille à la CDE.

Samdi soir pour oublié, une pièce de Lolita Monga, en créole DR Samdi soir pour oublié, une pièce de Lolita Monga, en créole

Quatre nouvelles créations

Pour être à la hauteur de ce nouveau label, Guy-Pierre Couleau propose pas moins de quatre nouvelles créations. Il en signera deux : Maître Puntila et son valet Matti, le chef d’œuvre de Brecht, présenté en octobre et qui partira ensuite en tournée dans toute la France, ainsi que le Cabaret Brecht en fin de saison avec la chanteuse Nolwenn Korbell. Pauline Ringeade mettra en scène une pièce de Boris Vian, Les bâtisseurs d’Empire ou le Schmürz. Guillaume Delaveau portera lui sur les planches la pièce de Goethe, Torquato Tasso.

De créole, de l'alsacien, la langue des signes

Le reste de la saison sera marquée par l’ouverture vers d’autres langages : la langue des signes d’Emmanuelle Laborit, le créole de Lolita Monga ou encore l’alsacien de Pierre Kretz dans l’émouvant spectacle Le gardien des âmes. Elle sera aussi marquée par l’ouverture vers d’autres formes : le théâtre musical de Josse De Paw qui nous convie à une conférence sur la sexualité et l’organisation sociale des termites, le théâtre dansée d'Igor Dromesko où quatre voyageurs attendent désespérément leur train. La Comédie de l’Est innove aussi avec trois cartes blanches attribuées aux acteurs Pierre Barrat, Anne Le Guernec et François Kergoulay.

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