Cet été, le calendrier est chargé pour le champion de VTT Maxime Marotte avec deux échéances importantes : les championnats du monde à Nové Mesto en République Tchèque du 28 juin au 3 juillet et les Jeux olympiques à Rio de Janeiro au Brésil le 20 et 21 août. « C’est difficile d’avoir deux pics de forme à six semaines d’intervalles », avoue Maxime Marotte, qui se prépare en alternant les séances de vélo sur route, de VTT et de musculation, une à trois fois par jour, pour travailler à la fois son endurance et son explosivité : « Le VTT, c’est vraiment un sport de l’intensité. Il n y a pas de temps mort ! ».
Maxime Marotte enchaîne les bons résultats depuis le début de l'année 2016. De bon augure avant les jeux olympiques de Rio © SR SUNTOURDes premières sorties en famille au Waldeck à Mulhouse jusqu’aux Jeux Olympiques de Rio, le parcours n’a pas été tout rose pour le Zillisheimois, licencié à l’ASPTT Mulhouse depuis ses 8 ans. A 20 ans, le jeune coureur est en plein doute, pensant même arrêter sa carrière, avant de décrocher un titre de champion de France Espoirs en 2008 : « Ce titre a été un déclic pour moi, comme une seconde carrière. Chez les juniors, j’avais vraiment de bonnes performances. Mais en Espoirs, pendant trois ans, je n’ai pas eu les résultats que j’espérais, je n’arrivais pas à m’exprimer. Je me posais beaucoup de questions sur mon avenir, je me demandais si je devais continuer le sport de haut niveau ».
Bien lui en a pris de persévérer puisque à 30 ans, le coureur est arrivé à pleine maturité, réalisant sa meilleure saison depuis le début de sa carrière. Les statistiques impressionnent : il est monté sept fois sur le podium en 2016 et a notamment remporté les Internationaux d’Italie. « J’ai l’impression que tout ce que je souhaitais se met en place et d’avoir trouvé une osmose. J’ai rajouté des petits détails à ma préparation, j’ai trouvé le bon dosage à l’entraînement entre fatigue et repos, et puis j’ai suffisamment de bouteille pour aborder les choses plus sereinement », analyse-t-il.
C’est donc en toute logique qu’il est sélectionné pour les Jeux Olympiques : « Je suis content, ça fait rêver pas mal de monde de devenir un athlète olympique, mais y aller n’est pas un accomplissement en soi. Ramener une médaille, ce serait beau. Il faut être ambitieux, je sais que je suis capable de faire des grandes choses, mais il faudra être capable de le faire le Jour J. »
Le vététiste peut nourrir de grands espoirs, d’autant plus qu’il a terminé à la seconde place du test event de Rio en octobre dernier, une sorte de répétition générale des J.O, qui lui a permis de reconnaître le parcours artificiel de 5 km : « Dès le premier tour du circuit, je me suis fait plaisir et eu un bon feeling. Je n’ai pas trop de doutes sur mes capacités à performer sur ce circuit. C’est un parcours artificiel, avec du gravier stabilisé, avec un gros rendement : on roule vite dessus. J’apprécie ces surfaces rapides, bosselées mais pas trop cassantes. J’ai grandi aux abords de Mulhouse et j’allais courir sur des terrains sans racines, sans cailloux, où l’on peut dérouler sa puissance au sol, sans que ça secoue trop, comme ici. La descente avec des gros rochers et la longue montée de 4 minutes me conviennent bien aussi. »
Maxime Marotte ne sera pas le seul candidat à la médaille sur la ligne de départ. Parmi eux, Julien Absalon, son coéquipier de l’équipe de France et son rival de toujours, qui possède le plus beau palmarès du VTT (double champion olympique, quintuple champion du monde et d’Europe, et treize fois champion de France). « Le courant passe très bien avec lui. C’est un gros moteur pour le VTT en France qui tire tout le monde vers le haut mais c’est pas facile de vivre dans son ombre. Il a 36 ans mais il est motivé comme s’il en avait 20, on a beaucoup à apprendre de sa manière de fonctionner. C’est toujours compliqué de le battre parce qu’il est toujours au top. Ça fait un moment que je convoite le titre de champion de France et j’espère bien l’avoir un jour », confie Maxime Marotte. Ses chances n’ont jamais été aussi sérieuses que cette année.
J’aime bien Led Zeppelin.
J’aime beaucoup les B.D, surtout celles sur l’aviation comme Les Aventures de Tanguy et Laverdure.
Sébastien Loeb. En tant que sportif, on se rend compte de la difficulté de rester au top si longtemps. Il a une détermination, une envie impressionnante.
En Alsace, chez moi, à Zillisheim.
Le Shamrock, un endroit où je vais après avoir vu les matches de hand ou de volley au Palais des Sports.
Les beaux paysages que je découvre à vélo.
C’était lors de la deuxième manche de la coupe de France : j’avais course gagnée et j’ai eu un gros pépin à 500 mètres de l’arrivée. Les spectateurs ont dû avoir mal aux oreilles.
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