Nouvel An : des recettes qui changent de l'ordinaire !

Vous allez inviter vos amis au Réveillon de la Saint-Sylvestre mais vous ne savez pas quoi leur mijoter ? Voici trois suggestions légèrement décalées, de l'entrée au dessert, pour éviter de resservir les mêmes choses que l'an dernier. Pas bête la guêpe !

Entrée : tarte flambée revisitée

Comment faire de l'original avec du traditionnel ? Pour votre entrée, vous pouvez tenter de la tarte flambée. Symbole de l'Alsace, on la connaît dans sa forme classique, ronde, avec de la crème, des lardons, des oignons voire du fromage par-dessus. Vue et revue. Mais on peut aussi en faire des petites bouchées, à grignoter à l'apéro. Découpez votre fond de tarte, faites-en une forme carrée ou rectangulaire. Surtout, changez totalement les ingrédients.

© HL Photo - Fotolia La tarte flambée revisitée

La tarte flambée revisitée, c'est la spécialité des restaurants Flamme & Co de Kaysersberg et Mulhouse. On y trouve justement des recettes originales. Comme celle-ci, qu'on aime beaucoup : la tarte au lard paysan snacké, choucroute, caramel aux épices, cacahuètes et coriandre. Ou comment citer l'Alsace et ses saveurs classiques tout en s'autorisant de sacrés écarts gourmands. Ce n'est plus la saison, mais la variante avec des asperges est également très intéressante. Notre version personnelle : la flambée au roquefort, fines tranches de pomme et noix. Mhh.

Plat de résistance : la truffe à la Nasti

Pour le plat de résistance, nous avons passé un petit coup de fil à un de nos chefs haut-rhinois préférés : Olivier Nasti, du Chambard à Kaysersberg, deux étoiles au Michelin. Quel plat aurait-il envie de servir à ses invités le soir du 31 ? « Il y a quelques années, pour moi, le Nouvel An, c'était l'envie de rester debout, de picorer. Avec l'âge, j'ai l'impression qu'on a davantage envie de passer à table ! », remarque-t-il tout sourire.

« Je partirais sur une cuisine plus créative, moins traditionnelle qu'à Noël. Quelque chose de dynamique. Je pense à la truffe noire. C'est la meilleure période pour en consommer, de fin décembre à fin janvier. Pourquoi ne pas l'intégrer dans une pâte à pain toute simple. On met le tout dans une papillote, avec une cuisson à l'étouffée. Ainsi, on emprisonne le goût de la truffe dans le pain. Avec sa petite croûte, ça donnerait quelque chose de vraiment bien ». A vous ensuite de trouver un accompagnement à la hauteur. La truffe est si puissante que quelques grammes suffisent. Ainsi, ce n'est pas aussi cher qu'on l'imagine : avec une dizaine de grammes (autour de 35€), vous faites des miracles.

Dessert : la bûche au yuzu

Les repas de fête du mois de décembre se concluent systématiquement par le même type de dessert : la bûche. Oui, mais dans le titre de l'article, il y a : « qui change de l'ordinaire »... C'est là qu'intervient Maya, pas chef du tout, mais excellente cuisinière du dimanche, du côté de Sélestat. « J'ai vu ça dans une émission du genre Top Chef ou Qui sera le Meilleur Pâtissier... une bûche au yuzu. Je n'avais jamais entendu parler de ce fruit japonais. Du coup, j'ai eu envie de tester. Mais pour trouver du yuzu en Alsace, vous pouvez y aller... », plaisante la jeune femme.

Son astuce consiste à remplacer le fruit frais par du jus de yuzu, que l'on trouve un peu plus facilement en épicerie asiatique. Ou sur internet. Il faut ensuite mélanger le jus de yuzu avec de l’agar-agar, ajouter du zeste de citron, deux œufs et 80 g de sucre. Faire chauffer puis laisser refroidir. Vous obtenez une mousse, à assembler avec une génoise. Maintenant, si vous n'avez pas envie de vous embêter à réaliser une bûche au yuzu, vous pouvez toujours aller en acheter une toute prête, de 4 à 8 parts, dans vos boutiques Poulaillon qui en proposent spécialement pour les fêtes.