Pourquoi les tribute et les cover band séduisent-ils autant ?

On n’a jamais vu autant de groupes tribute que ces dernières années. Pink Floyd, Led Zep’, Queen, The Beatles... Explications chez Wood Stock Guitares à Ensisheim, qui en programme régulièrement dans sa salle de concert.

Les groupes « hommage à » n’ont jamais été aussi nombreux... et aussi réclamés. Ces musiciens reprennent le répertoire d’un groupe culte, connu mondialement, et poussent parfois le concept jusque dans les costumes de scène et la ressemblance physique avec les interprètes d’origine.

Help ! le tribute des Beatles Help ! le tribute des Beatles © Urska Batistic

Pink Floyd, Led Zeppelin, Queen, Rolling Stones, The Beatles... les groupes de légende ont tous droit à leur tribute. Le magasin de guitares et salle de concert Wood Stock Guitares à Ensisheim programme régulièrement des cover bands tout au long de l’année. à l’image des Alsaciens de Floyd Obsession, le 7 octobre, groupe qui tourne un peu partout dans la région avec ses reprises qualitatives des techniques Shine on you Crazy Diamond, Money ou The Wall.

Assister à des concerts qui ne peuvent plus avoir lieu

« La différence entre un groupe qui joue simplement des reprises et un bon tribute band, c’est l’expérience proposée : l’objectif, c’est de se rapprocher d’un concert du groupe original, comme si vous étiez à un live des Beatles à l’époque. Des Beatles... il ne reste plus que les disques, alors que c’était un super groupe de live », explique, en anglais dans le texte, Ernie, chanteur et bassiste de Help ! tribute to The Beatles - quatre Américains qui tournent partout en Europe avec leur spectacle, en Allemagne, en Suisse, en Russie... et de passage le 24 novembre à Ensisheim.

« Avant, on avait notre groupe à nous, on sortait des albums, on faisait des concerts. Les années passent et vous sortez de moins en moins d’albums et vous ne tournez presque plus. Il y a 5 ou 6 ans, on croise un officiel de l’Ambassade d’Angleterre qui nous demande si on peut jouer du Beatles pour un événement. C’était du pur hasard. On a bossé, on l’a fait et on a eu des réactions géniales, notamment auprès des jeunes gens qui redécouvrent ces chansons : Hey Jude, Yesterday... il y avait un truc à faire ! Aujourd’hui, on a 90 à 100 dates par an », détaille Ernie.

L’intérêt est donc bien de vivre un concert « comme si c’étaient les originaux », encore plus lorsque l’on sait que l’on ne peut plus voir un John Lennon ou un Freddie Mercury sur scène. ☛ Mike Obri

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