Un vrai phénomène citadin se dessine chez les jeunes actifs branchés : les afterworks rassemblent un nombre grandissant d’adeptes fidèles à ces événements, qui se déroulent le mercredi à Mulhouse, le jeudi à Colmar et certains vendredis dans la zone des 3 Frontières, en des lieux toujours différents.
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Nous sommes allés goûter à l’ambiance bouillante de ces soirées pas comme les autres.
Le paradis des jeunes workers est un bar plutôt tendance dont les habitués étonnés voient débarquer une affluence très inhabituelle pour un jour de semaine… Prévenus par Facebook, mails, SMS, signaux de fumée et autres moyens modernes de communication, les participants remplissent peu à peu la salle. Une poignée d’heures après la fin du boulot tout de même, il devient nécessaire de se frayer un chemin à coup de machette pour accéder au buffet salé. « Le pic, ça va être quand les gens vont sortir des cinémas à côté », nous prévient un habitué. Parce qu’on peut encore faire entrer du jeune actif, là-dedans ?
Le surplus se déverse sur le trottoir fumeur. Un peu d’air glacial et pollué, ça rafraîchit et ça facilite les rencontres avec les fidèles au rendez-vous. «Je suis venu à tous les afterworks de Colmar, j’aime aussi ceux de Mulhouse, il faudrait que j’essaie à Strasbourg», nous confie ainsi un inconditionnel. «Ce qui me plaît là-dedans ? L’ambiance, les rencontres et tout, c’est super d’arriver à rassembler du monde à Colmar en semaine ! En plus, surtout ici, le public est assez homogène » : du 25-35 ans largement majoritaire à vue de nez… Les hits «générationnels» 80’s qui ont bercé notre enfance ou notre jeunesse s’intercalent entre les enchaînements house dans la playlist du DJ… Alors, qui se ressemble s’assemble ?
«J’ai plutôt l’impression que les gens viennent en groupe et restent avec leur groupe», nuance un autre adepte de la clope. «Pour le moment, vous êtes la première personne que je ne connais pas qui m’adresse la parole, ce soir…». Alors, la drague en afterwork, c’est un mythe ? Le débat fait rage. «Les mecs sont largement majoritaires, les filles qui viennent sont déjà prises.» ça dépend, il semblerait tout de même que certain(e)s amassent de quoi remplir leur répertoire téléphonique !
A l’intérieur, tout ce petit monde tchatche et picole à qui mieux mieux jusque tard dans la nuit. ça va bâiller ferme dans les bureaux demain matin. Une vraie réussite, il faut aimer la foule mais c’est sympa ! Et encore, on est prévenu : «A Mulhouse, c’est carrément le délire, la rue est noire de monde quelquefois». On va voir ce qu’on va voir… Suite au prochain numéro !
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