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Le Théâtre Poche-Ruelle : La saison 2008-2009

<p>Reprise des Variations énigmatiques par J.-M. Meshaka et C. Oster</p> DR

Reprise des Variations énigmatiques par J.-M. Meshaka et C. Oster

Deux créations et une reprise qui annonce bien des surprises... La saison du Poche-Ruelle réussit une fois encore le judicieux dosage entre profondeur et légèreté, pour le plaisir d’un public fidèle, amateur de mises en scène savoureuses.

Dans ce théâtre miniature au charme coquet et intimiste, il se cache toujours derrière l’affiche une promesse d’insolite. Pour le public du Poche-Ruelle, le petit grain de sel maison importe peut-être davantage que la programmation. La fantaisie de Jean-Marie Meshaka, directeur artistique et metteur en scène, son regard à la fois pétillant et grave sur le théâtre, sont une marque de fabrique depuis longtemps plébiscitée par tous ceux qui apprécient les spectacles populaires qui n’en ont pas l’air.
Pour cette nouvelle saison, comédie et drame se côtoieront, comme de coutume. Avec Arsenic et vieilles dentelles, grand classique du théâtre anglais, c’est le rire grinçant qui lance les festivités (joué par la troupe lors de l’inauguration de l’Espace Dollfus et Noak à Sausheim, puis au Théâtre Poche-Ruelle pour vingt-quatre représentations). Humour noir à la sauce british, avec ces deux exquises vieilles dames qu’un sens aigü de la philanthropie pousse à éliminer de vieux messieurs, afin de leur éviter les souffrances de ce bas monde. Jusqu’au jour où leur neveu découvre l’un des cadavres caché dans un coffre... Avec une douzaine de comédiens sur scène et forcément quelques allusions piquantes à l’actualité, cette nouvelle création entend bien réitérer le succès qu’a connu Je veux voir Mioussov la saison passée.

Invité-surprise
Aux antipodes, Gueules d’automne, pièce écrite par Jean-Marie Meshaka lui-même, prendra le relais pendant l’hiver. En scène, un homme et son double, attendant vainement les invités à leur dîner d’adieu. Opposition des civilisations occidentale et orientale, méfaits des religions sur la société : des thèmes chers à l’esprit de l’auteur, qui revendique haut sa libanité.
Ce sont finalement les Variations énigmatiques d’Eric-Emmanuel Schmitt qui clôtureront la saison. Une reprise suite au succès de la pièce, mais pas seulement. Il se pourrait bien, en effet, qu’un invité-surprise soit de la fête au printemps prochain...

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