Le Théâtre Poche-Ruelle propose cinq rendez-vous à ses spectateurs. Jean-Marie Meshaka réunira une vingtaine de comédiens pour la grande production de l’année : Musées haut Musées Bas de Jean-Michel Ribes. Une petite promenade dans un musée, prétexte à moult réflexions cocasses, répliques cinglantes, et situations absurdes… « Je prends ce texte à bras-le-corps pour en faire quelque chose de déjanté et désarticulé, mais qui tient la route quand même », s’amuse le metteur en scène.
© Sandrine Bavard Une partie de l'équipe du Théâtre Poche-Ruelle en répétitionLes rires se feront encore plus grinçants avec Ouvrage de Dames de Jean-Claude Danaud, qui met en scène trois femmes irrévérencieuses qui se racontent leurs parcours : « C’est un peu trash, un peu trivial, mais très drôle », prévient le directeur du TPR (du 9 au 24/10).
Petite nouveauté, Jean-Marie Meshaka fera une lecture "mise en espace" d’Inconnu à cette adresse de Taylor, une oeuvre basée sur une correspondance entre deux amis : un juif resté aux Etats-Unis et un Allemand de retour au pays, qui s’écrivent en pleine montée du nazisme (le 6 et 7/11).
Jean-Marie Meshaka ouvrira cette saison son théâtre à d’autres metteurs en scène. Armand Laurent présente une pièce de boulevard contemporaine, Le Gai Mariage de Gérard Bitton et Michel Munz, l’histoire d’un Don Juan invétéré qui veut épouser un homme pour toucher l’héritage de sa vieille tante…Evidemment, les quiproquos s’accumulent et la situation part en vrille dans cette comédie qui a rencontré un joli succès à la Grange Burcklé à Masevaux (du 16 au 26/09).
Luc Chehabi, comédien du TPR et animateur d’ateliers, adaptera Le Gardien de Pinter, où deux frères recueillent un vieil homme chez eux et lui proposent de garder leur appartement : une cohabitation étrange qui dissèque les rapports humains (du 20/11 au 12/12).
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