Le match
... Et pas que l’été ! Le fan de sports aquatiques ne se réveille pas qu’une fois les beaux jours arrivés. La piscine, pour lui, c’est toute l’année (brrrr !). Il n’hésite pas à plonger à tout va et à se mettre en slip de bain dès qu’il aperçoit du regard un trou rempli d’eau. Complètement addict, notre nageur ou aqua-gymnaste n’a pas peur de se baigner, même en plein hiver. On le reconnaît souvent à ses cheveux qui se mettent à givrer au mois de janvier, une fois qu’il est sorti de la piscine pour attendre le bus. On ne sait pas comment il fait, mais il ne tombe jamais malade, alors que vous, vous éternuez déjà si l’eau du bassin n’a pas 35° minimum.
L’addiction totale : Le nageur patenté est dépendant aux longueurs de bassin. Bien sûr, c’est plutôt une bonne addiction, si on s’amuse à la comparer avec l’addiction au tabac ou au rongement compulsif des ongles de doigts de pied. Cependant, on nous signale des cas préoccupants, où le nageur, en plein week-end romantique à l’étranger avec sa dulcinée, part de façon obsessionnelle à la recherche de la piscine locale où aller nager une heure, laissant sa moitié poireauter à l’hôtel. Pas bien !
... Et pas que d’la nage ! La brasse, le crawl, la brasse-coulée, le papillon, tout ça c’est très bien, mais dans un bassin, on peut également faire : du vélo (l’aqua-cycling, très en vogue ces dernières années), de la gymnastique douce (l’aqua-gym, parfait pour ne pas forcer sur ses articulations), du handball (du water-polo, donc) et même du hockey (le hockey subaquatique, qui se joue à six joueurs apnéistes au fond d’une piscine, avec des petites crosses et un palet fluo... dingue, non ?).
Profil psychologique : Pour le nageur pas tenté, une belle journée d’été rime avec farniente. Chaise longue, limonade fraîche servie avec une paille, lunettes de soleil... La présence d’une piscine est la bienvenue, mais pas question d’y tremper plus que le bout des orteils. Depuis quand une piscine servirait-elle « à nager dedans » ? Et puis quoi encore. Ça n’est que de la déco. Le nageur pas tenté n’aime définitivement pas l’eau, surtout quand elle est mouillée. Et la mer, n’en parlons même pas, il y a des requins dedans.
La tentative ratée : Parfois, sous la pression des invectives des collègues de bureau ou d’un couple d’amis, le nageur pas tenté finit par se retrouver dans l’eau. Misère ! Toutes les parades sont alors bonnes pour ne pas dépenser son énergie.
Il y a la technique « je m’accroche aux margelles du bord et je discute, mais très vite, j’ai froid, et je sors de l’eau », « je fais semblant de couler et je sors de l’eau », ou, plus efficace, « j’ai oublié d’enlever mes lentilles, le chlore me pique les yeux et je sors de l’eau ». A la mer, le problème ne se pose pas. Il y a des requins dedans, et tous vos amis savent qu’on ne vous verra jamais barboter dans ces eaux synonymes « de danger et de mort » (vous exagérez à peine...)
Moralité : Il faut mettre de l’eau dans son vin pour qu’il n’y ait pas d’eau dans le gaz, dit l’adage. Alors, cher allergique à la brasse, pourquoi ne pas tenter une petite longueur, la prochaine fois, à la piscine municipale ? C’est bon pour la santé !
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