Un printemps en Alsace Un printemps en Alsace VS Y’a pu d’saisons !

Le match

Un printemps en Alsace Un printemps en Alsace

Ahhhh... l’Alsace au printemps, c’est un bonheur. L’hiver est passé mais les températures élevées de l’été sont encore loin. Les oiseaux gazouillent et on se réveille avec le soleil. Et en plus, c’est Pâques...

① Les factures de chauffage ne sont plus qu’un mauvais et lointain souvenir : Des journées à 20°, des nuitées à 10°... Sortez les shorts et les tongs, les amis, et faites un feu de joie avec votre rappel GDF ! Ah mais non, ça s’appelle Engie, maintenant... comme le tube des Rolling Stones. Mis à part que votre facture de 250€ ne vous donne pas franchement envie de chanter.

② On remonte la piscine dans le jardin, on sort le barbecue : Vous vous tenez prêt pour la toute première garden party de l’année. Les saucisses et autres merguez sont déjà achetées depuis longtemps, elles patientent au congélo. La piscine à boudins est remplie : vous attendez que l’eau dépasse les 12° pour enfin en profiter. Ensuite, comme vous aurez attrapé une belle angine, vous pourrez vous baigner toute la semaine pendant votre arrêt.

③ Le début du printemps, marqué par les fêtes de Pâques : Les publicités pour les Kinder Surprises sont de plus en plus régulières à la télévision. Ah ! Vous avez compris. Pâques approche. Le lièvre va bientôt venir livrer ses oeufs. Les lièvres pondent, donc. Allez expliquer cela à un enfant.

④ Le combat du printemps : Un fait peu reluisant nous est apparu en décortiquant les traditions de Pâques. Le lapin ne serait pas le seul à apporter des oeufs en chocolat. Les cloches venues de Rome en déposent dans les jardins aussi. Alors comment savoir qui a déposé quoi ? Exigeons plus de traçabilité.

Y’a pu d’saisons !

On nous parle de l’Alsace au printemps, du soleil... tout cela, c’est bien joli, mais avec le dérèglement climatique, il n’y a plus d’saisons ma bonne dame ! Et on va vous expliquer pourquoi, ci-dessous.

① Est-ce que quelqu’un a compris quelque chose à cet hiver ? : L’hiver qui vient de s’achever était plutôt rigolo, vous ne trouvez pas ? Souvenez-vous. En décembre et en janvier, il faisait un froid de canard sans discontinuer. Certes, il n’a quasiment pas neigé, mais quel froid ! Et puis en février, hop, des températures printanières et plusieurs belles journées autour des 15°.

② La banquise fond. Pendant ce temps, à Mulhouse... : Il n’y a plus de saisons, et la fonte des neiges aux pôles est la répercussion la plus visible du réchauffement de la surface de la planète. Animal emblématique de ce fléau climatique, l’ours polaire, dont l’habitat et les ressources diminuent. Et pendant ce temps, au Zoo de Mulhouse, la petite oursonne polaire Nanuq a vu le jour : le premier ours polaire alsacien !

③ Grand Cru Kaefferkopf 100% Syrah 2026 : Avec le réchauffement, nous pourrions bien avoir du Carignan et de la Syrah en Alsace, des cépages qu’il était jusque-là impossible de faire arriver à maturité sous nos latitudes ! ça va nous changer du Pinot Noir de Saint-Hippolyte.

④ Montée des eaux : L’autre jour, nous discutions avec notre papy Seppele, qui tenait un raisonnement fort adroit sur la question. Il se disait qu’au final, si le niveau des océans devait monter et l’eau submerger l’Alsace, cela ne serait pas si grave. Il pourrait toujours aller habiter au Haut-Koenigsbourg. Hé, pas bête, Sepp’.