Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg - Reiningue

Ordre cistercien - XIe siècle

Joyau du Sundgau, l'abbaye d'Oelenberg, créée en 1046 par la famille d'Eguisheim, est une des dernières abbayes de moines de France. Une partie du monastère est enregistrée comme Monument historique depuis juin 1992. 

Un des derniers couvents d'hommes en Alsace

L'abbaye Notre-Dame d'Oelenberg, originellement mixte (ou double) est fondée en 1046 par Heilwige de Dabo, comtesse d'Eguisheim et mère de Bruno d'Eguisheim, mieux connu sous le nom de Léon IX, le pape alsacien. Ce dernier viendra consacrer l'église de l'abbaye en 1049.

© Facebook Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg

Le couvent suivait alors la règle de St Augustin. C'était également un lieu de pèlerinage grâce à la présence des reliques de St Romain, déposées par la famille d'Eguisheim lors de la fondation du couvent.

L'abbaye est prospère pendant plusieurs siècles. En 1273, les moniales quittent le couvent pour Cernay. C'est avec les guerres du XIVe siècle que l'abbaye connaît ses premiers problèmes graves, qui ne firent que s'empirer jusqu'au XVIe siècle.

C'est en 1626 que le collège des Jésuites de Fribourg intégra l'Oelenberg. Les parties de l'église aujourd'hui classées dans le registre des Monuments Historiques, à savoir la nef, les deux niveaux du transept le coeur et le caveau, datent de cette époque.

Lors de la Révolution française, le couvent est vendu à un riche industriel de Mulhouse, et repassent aux mains de l'Eglise en 1821, quand un prêtre le rachète pour en faire un pensionnat de jeunes filles. Cette époque est de courte durée, puisqu'en 1825, l'abbaye est reprise par un groupe de moines cisterciens, dits trappistes, et passe donc à la règle bénédictine, laquelle y est toujours suivie de nos jours. Durant 70 ans, le couvent redevint également mixte, puis redevint définitivement masculin.

Les trappistes développèrent l'abbaye, en y ajoutant un moulin, une brasserie, une fromagerie... tout ce dont les moines avaient besoin pour vivre en autonomie, et gagner de quoi entretenir le couvent. Au début du XXe siècle, on comptait 200 moines, une bibliothèque riche et de nombreux visiteurs.


Les deux grandes guerres mettent fin à cette ascension. Destructions et bombardements, fuite des moines... l'Oelenberg pert une grande partie de son faste du XIXe siècle. Le retour des résidents après la seconde guerre, l'aide des fidèles, du diocèse de Strasbourg et de moines néerlandais permet au monastère de se redresser et d'entamer une nouvelle vie.

Un monastère très actif à notre époque

Depuis, le couvent conserve sa tradition en continuant à proposer des produits confectionnés par les résidents du couvent : sa farine est très appréciée, comme ses pâtes artisanales et sa pâtisserie (meringues, gâteaux secs...).

Il est également possible se résider dans la partie hôtellerie du monastère, dans une limite de 8 jours. Il est néanmoins demandé de respecter le calme du lieu, et s'adresse donc aux personnes de passage.

Enfin, pour ceux qui désireraient vivre l'expérience, les moines proposent une fois par an à ceux qui souhaiteraient connaître la vie monacale, et suivre les résidents dans leurs tâches quotidiennes au cours d'une semaine. Pour plus de détails, s'adresser au couvent.
Il est évidemment également possible d'y suivre les offices liturgiques, et de se confesser auprès d'un prêtre.

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Renseignements

  • Abbaye Notre-Dame d'OelenbergAbbaye d'Oelenberg
    68950  Reiningue
    Site Internet Facebook 03 89 82 93 25 (accueil abbaye) ou 03 89 82 93 33 (magasin)

    Français, Allemand, Anglais et Espagnol parlées

  • Horaires d'ouverture d'Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg

    Accueil à l'hôtellerie
    Du mercredi au samedi de 9h45 à 11h45 et de 14h30 à 16h30

Galerie photos :

  •  © Facebook Abbaye Notre-Dame d'Oelenberg

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