Une oeuvre botanique près de Saint-Gilles, la ville touristique Zoreye. Créé en 1990 par Phillipe Kaufmant, le jardin abrite 700 espèces végétales tropicales, quelques ruches, une pierre brute. De la matière première pour méditer tranquillement en essayant de discerner les caméléons dans la nature. Si vous ne savez pas les voir, interrogez le gardien des lieux. S’il tend la main dans une direction, ne regardez pas le doigt.
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La radio la plus étonnante ! Tenez-vous informé, en direct et minute par minute, d’une querelle de voisinage ou de la déambulation des chiens sauvages dans les poulaillers. Langue créole de rigueur, munissez-vous d’un dictionnaire.
Lorsque la température ambiante exagère, rien de mieux que de partir à la recherche des cascades. Quelques minutes de marche et vous voilà devant un décor hollywoodien : une chute d’eau au milieu d’une nature exubérante. Baignez-vous dans le bassin et savourez le contraste. L’eau est froide à souhait. Notre meilleur souvenir : la cascade des Aigrettes près de Saint-Gilles également. N’oubliez pas votre appareil photo !
Paysage de carte postale dans le sud sauvage, palmiers en avant plan, à droite des falaises verdoyantes. Vous au milieu. Des poissons exotiques et du corail dans une eau à peine moins chaude que votre baignoire, au loin des surfeurs, à côté un bar où Eric Cantonna décrétait récemment qu’il y faisait bon vivre. Contrairement à l’image répandue, il n’y a que vingt kilomètres de plage de sable sur l’île. Celle-là est sans conteste l’une des plus belles. Liez-vous d’amitié avec des autochtones (demandez Eric, dit Cotch) et peut-être serez-vous invité à participer au sport national : le pique-nique dominical au bord de la plage. Cari cuit sur place et bière Dodo à volonté. Djembé en option. ça y est, vous êtes un privilégié !
il faut savoir que la Réunion ne possède, sur terre, aucun animal venimeux ou méchant. Il n’y a même pas de risque de paludisme. Mieux, l’eau est potable partout et il n’y a pas de danger à consommer les fruits ou légumes crus. Pour se faire peur, ils ont inventé un moustique qui dévorerait le touriste. C’était une bonne blague mais l’objectivité nous force à écrire qu’il vaut mieux se prémunir des coups de soleil, nettement plus fréquents et douloureux.
Le Piton de la Fournaise est un volcan toujours en activité. La dernière éruption s’est arrêtée le 4 février dernier. Il est néanmoins gentil, sympa, prévisible. Quand il déborde, il évite soigneusement les lieux de culte mais ravage la route. Vous pouvez vous en approcher respectueusement pour le caresser et prendre quelques clichés. Souvenez-vous que sans lui, pas d’île.
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