Une année sans fumée : des nouvelles habitudes à prendre

Témoignages de noctambules

  • Jusqu'au 31/12/2007

A partir du 1er janvier prochain, il va y avoir du changement dans nos habitudes de noctambules. Enfin, surtout ceux des fumeurs puisque le tabac va être banni des dernières poches de résistance nicotinique.


Le décret anti-tabac s’appliquera désormais aux lieux publics tels que les casinos, discothèques, hôtels, et restaurant. Ainsi la plupart des enseignes de la région ont pu voir venir et se préparer aux nouvelles restrictions qu’on leur impose en réalisant les travaux pour se mettre aux normes.
Alors si l’heure n’est plus au débat, quelles seront les conséquences de cette petite révolution des mœurs ?

 

Avis des intéressés :

Max, 22 ans, fumeur
« C’est clair que ca va être un changement radical. Beaucoup de mes amis me disent qu’ils vont en profiter pour arrêter. C’est ce que je vais essayer mais ca va être dur…En plus, dans la pratique, j’ai du mal m’imaginer cette loi. La cigarette fait partie du rituel de la vie nocturne : une petite cigarette, une bonne bière, en discutant entre amis. Alors je pense que les gens vont faire plus de soirées privées chez eux, où ils pourront fumer à volonté… »


Dorothée, 29 ans, non-fumeuse

« Si je sors, c’est pour y trouver du plaisir, pas pour passer une soirée en apnée. Je ne fréquente plus les bars depuis longtemps, uniquement à cause de la fumée. C’est dire si j’attends avec impatience l’application de cette loi… en espérant qu’elle soit respectée ! »


Jean-Pierre, 40 ans, patron de bar

« Cette loi est passée et on doit faire avec, c’est tout ! Même si je suis fumeur, je trouve que cela aura un impact certain sur la santé des gens, ce qui est une très bonne chose. Mais on nous a mis devant le fait accompli et le problème est de trouver des aménagements possibles. Par exemple, on ne nous permet pas d’installer des parasols chauffants sur la terrasse pour permettre aux fumeurs de griller leur clope. En plus cela va poser le problème des nuisances extérieures difficilement gérables. Donc, j’ai l’impression qu’on fait des efforts pour les non-fumeurs mais qu’on a rien en retour pour les fumeurs alors qu’on sait qu’ils constitueront toujours une grande part de notre clientèle. »

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