Dans les coulisses du Bioscope

Le Bioscope, parc de loisirs et de découvertes, entame sa 6e saison et nous emmène sur les pas de Christophe Colomb, Vasco de Gama ou Paul-Emile Victor... Le JDS vous entraîne plus modestement sur les pas des techniciens, régisseurs, opérateurs... qui font en sorte que le parc puisse accueillir ses visiteurs. En route !

« Le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux », disait Marcel Proust. Méditons là-dessus à l'heure où le JDS va explorer le Bioscope, qui a lui-même choisi le thème de l'aventure cette année.

Et c'est les yeux pas tout à fait ouverts que nous arrivons de bon matin au Bioscope, bien avant les visiteurs qui attendent l'ouverture du parc à 10h. Et nous devons les écarquiller bien grands : un homme qui a visiblement passé l'âge de s'amuser dans un parc destiné aux enfants de 4 à 12 ans fait des bonds sur un trampoline, avant de s'engager dans une aire de jeux sautillant sur les planches et tirant sur les cordes.

Après information, nous apprenons qu'il s'agit de Stéphane Legeron, technicien de maintenance, dont le métier pourra faire rêver plus d'un enfant : « Je suis obligé de jouer chaque matin. Je vérifie toutes les attractions, j'entre dans la salle des machines pour contrôler la partie électrique et la sono. Je lance l'installation pour vérifier son bon fonctionnement et les éléments de sécurité. » Et il prend son métier très au sérieux, appuyant sur tous les boutons, marchant sur toutes les cases, veillant au bon déroulement du jeu. La suite est beaucoup moins drôle : il faut remplir une check list, signer la feuille, remonter les informations...

Des contrôles réguliers

« Si on doit faire face à un petit problème, par exemple un disjoncteur qui a sauté, le technicien sur place le résout tout de suite. Si c'est plus grave, un deuxième technicien arrive à 9h et va venir le réparer. A 10 heures, toutes les attractions doivent fonctionner pour accueillir les visiteurs », explique Marc Kessler, responsable technique, à la tête de 16 personnes, dont 6 permanents.

Et on ne rigole pas avec la sécurité dans un parc accueillant le grand public. Il y a des contrôles journaliers, mensuels, trimestriels et même annuels. « Dans ce dernier cas, on contrôle les moindres détails, c'est en quelque sort le carnet de santé de l'attraction, avec tout son historique », précise Marc Kessler.