Publicité

Bratsch : Tournée d'adieu - COMPLET

Musique tzigane

Bratsch donnera son ultime concert à la fin de l’année au Théâtre du soleil à Paris. Mais avant cela, le groupe sera à la Filature le 12 décembre : la dernière occasion d’applaudir sa musique sans frontières.

Bratsch, c’est fini. Après plus de 40 ans de bons et loyaux services, le groupe français fait sa tournée d’adieux.

Ce groupe qui tire son nom d’un instrument de musique, un violon alto utilisé par des musiciens traditionnels de Roumanie, a invité au voyage tout au long de sa carrière.

Dans les années 70, quand personne ou presque ne s’intéressait aux musiques tziganes et des Balkans, les membres de Bratsch avaient les oreilles tournées vers l’Europe de l’Est.

Des troubadours des temps modernes

Au fil de leurs concerts, ils sont devenus des passeurs de sons, comme des troubadours des temps mordernes : « Il est des gens qui, de tout temps, ont traversé l’Europe, chantant et jouant de divers instruments, sans jamais revendiquer aucun territoire, sinon la liberté de les traverser tous, empruntant leur vocabulaire musical et constituant un trésor dans lequel d’autres pourront à leur tour puiser. Au fil du temps, la musique évolue au gré de l’imaginaire des musiciens. La tradition orale permet en effet ce genre de magie qui consiste à improviser, ornementer et s’approprier la musique », précisait le groupe au moment de la sortie de leur album, La vie, La mort, tout ça…

De la musique tzigane au free jazz

Et si ces cinq musiciens ont su si bien s’affranchir de la tradition, c’est peut-être parce qu’ils sont quasiment tous autodidactes. Seul Nano Peylet, passionné de musique klezmer et de free jazz, a reçu une formation classique au conservatoire, à la clarinette.

Bruno Girard a bien appris le violon dès 9 ans, mais comme il n’aimait pas lire les partitions, il apprenait par cœur les morceaux pour les jouer devant son professeur.

François Castiello, à l’accordéon, a trainé ses guêtres dans les bals musette avant de découvrir le potentiel infini de son instrument dans le jazz et les musiques d’Europe centrale.

Dan Gharibian, au chant et à la guitare, a été bercé dans son enfance par la musique arménienne, russe, grecque et orientale, avant de prendre un virage plus rock à l’adolescence, et de prendre une claque auditive avec Django Reinhardt.

Dernier arrivé, Théo Girard (qui a remplacé Pierre Jacquet), contrebassiste, était jusqu’alors dans des groupes de jazz contemporain ou de jazz manouche.

L’ivresse de jouer

Avec toutes ses influences, pas étonnant que Bratsch ait concocté une musique sans frontières, jouant sur toutes la gammes des émotions, avec des morceaux tantôt enivrants, tantôt entraînants, tantôt lancinants. Une musique qui semble répondre à une seul logique : l’ivresse de jouer.

Renseignements

La Filature - MulhouseGrande salle 68100 Mulhouse

Dates et horaires :

Samedi 12 Décembre 2015 à 19h

Tarifs :

16/32€

La Maison de Beaucourt 90500 Beaucourt

03 84 56 96 94
Première partie : Gadjo Michto
lamaisonbeaucourt.fr

Dates et horaires :

Vendredi 18 Décembre 2015 à 20h30 - COMPLET

Tarifs :

De 12€ à 26€ - COMPLET

Besoin d'idées sorties dans votre ville ?


Abonnez-vous à la newsletter du JDS Territoire de Belfort

Retrouvez chaque semaine nos bons plans sorties dans le Territoire de Belfort