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Carte blanche à Claire Litzler

Claire Litzler, née en 1990, débute son parcours musical au Conservatoire de Saint-Louis, Alsace.

Elle commence par le piano dès l'âge de cinq ans et découvre quelques années plus tard la famille des percussions. Lauréate de nombreux concours internationaux, artiste « Adams », « Black Swamp », « Mike Balter », et professeur à la Musik-Akademie de Bâle, a créé son école privée de batterie et percussions à Hagenthal-le-bas. Début 2019, on a pu la voir dans l'émission The Voice sur TF1 : elle a séduit les coachs avec sa reprise de Quoi de Jane Birkin en voix-vibraphone lors des auditions à l'aveugle et a choisi de poursuivre l'aventure avec Julien Clerc. Interview !

JDS : Bravo pour vos performances dans The Voice. On vous souhaite le même parcours que Claudio Capéo ! Comment une jeune Haut-Rhinoise en arrive à chanter devant cinq millions de téléspectateurs sur TF1 ?

Claire Litzler : La production de The Voice a repéré une de mes vidéos sur le net et m’a contactée. Au départ, je pensais que c’était une blague. D’autant plus que je ne suis pas très confiante en ce qui concerne ma voix, je ne chante en public que depuis deux ans... Depuis toute gamine, je regarde ce genre d’émission. Je n’allais pas refuser une telle opportunité. J’avais envie de découvrir les coulisses de The Voice, vu de l’intérieur.

Pourquoi n’avoir pas chanté plus tôt alors que vous êtes musicienne ?

Je chantais, mais je n’assumais pas, en tout cas, pas sur scène. Il y a deux ans, lors d’un récital au Portugal, j’ai décidé de chanter en même temps que je jouais du vibraphone. ça a semblé plaire, tout est parti de là.

Stressante, l’aventure The Voice ?

Il y a une grosse pression avant de rentrer sur le plateau. Vous devez tout donner en deux minutes. Et pas le droit de se planter... Soprano et Mika sont venus essayer le vibraphone avec moi, c’est un super souvenir ! Bien sûr, l’objectif est aussi d’être plus visible, pour pouvoir me produire plus souvent sur les scènes alsaciennes avec mon groupe et enregistrer un CD cette année.

Vous avez démarré le piano à 5 ans, fait le conservatoire et décroché de nombreux prix... D’où est venue cette passion pour la musique et les percussions ?

Mon papa dirigeait la fanfare de Saint-Louis. Plus jeune, il m’a proposé d’essayer les percus et j’ai tout de suite aimé. Je faisais déjà du piano classique mais j’en avais un peu marre de jouer toute seule. Là, je pouvais m’éclater avec d’autres personnes... Jouer tous ensemble, c’était bien plus amusant !

Vous avez créé votre propre école de percussions à Hagenthal-le-Bas il y a trois ans.

C’était une évidence de faire de ma passion mon métier. J’avais envie de transmettre mes connaissances, en me basant sur mon propre parcours. Mon enseignement est très axé sur une pratique collective, plus motivante.

Qu’allons-nous voir sur scène à la Comète, le 31 mai ?

Je serai accompagnée par mon groupe, ainsi que d’une danseuse et d’une danseuse de pole-dance. Vous verrez une succession de tableaux, en piano/voix ou en vibraphone/voix, entre chansons françaises, funk et jazz. ? Propos recueillis par Mike Obri

Renseignements

La Comète - Hésingue 68220 Hésingue

Dates et horaires :

Vendredi 31 Mai 2019 à 20h30

Tarifs :

Tarif plein 15€ | Tarif réduit (pour les -18ans, les étudiants, les + de 65 ans et les chômeurs) 10€

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