Femina

Femina fait partie de cette scène électro-roots argentine en pleine effervescence. Belle occasion de découvrir sur scène ces trois filles originaires de Patagonie et leur fusion folk-rap imprégnée de musiques populaires d’Amérique du Sud. Leur 3e album, produit par Quantic, est aussi attendu pour 2018.

Derrière ce nom de scène volontairement féministe se cachent les deux sœurs Trucco (Clara « Wevi » et Sofia « Toti ») et leur meilleure amie d’enfance (Clara Miglioli). Depuis 14 ans, elles œuvrent entre rap et poésie, entre arts plastiques et performances pour faire avancer la condition des femmes, militant pour l’égalité des genres, des sexes, des races et pour la liberté simplement.

Leur son n’a cessé d’évoluer depuis leurs débuts (2004), où elles ont commencé (en duo d’abord) à rapper sur des morceaux instrumentaux téléchargés sur la Toile.

Aujourd’hui leur musique organique, qui utilise des instruments traditionnels comme le ronroco – sorte de mandoline bolivienne – ou le cajon flamenco – instrument de percussion d’Espagne, va piocher dans le folklore latino s’inspirant aussi bien de cumbia, candombe que de rumba ou bolero qu’elles mélangent à l’envi avec du reggae, des pulsations funky et autres sons électros plus urbains.

Outre l’importance des textes et le travail sur les voix, Fémina défend l’idée d’une certaine esthétique visuelle, poussée parfois à l’extrême (Wevi est plasticienne) qui transparait jusque dans leurs performances scéniques, souvent théâtrales, où leur musique doit toucher aussi bien l’esprit que le corps.

Déjà fort de deux albums – Deshice De Mi en 2011, puis Traspasa en 2014, le  trio prépare un troisième opus (sortie pour 2018) avec le producteur anglais Quantic. Autre belle fierté avec Iggy Pop : « l’iguane » reprend à sa sauce punk l’un de leurs titres sur scène.

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