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Festival Chansons en herbe 2008 à Sélestat

Les jeunes talents de la chanson française fleurissent au printemps sur la scène sélestadienne. Pour la quatrième édition de ce rafraîchissant festival, l’affiche très éclectique dessine un nouveau paysage musical par petites touches poétiques, tendres et légères, ou à grands coups d’émotion rageuse. Huit artistes sont à découvrir.

Avec un nom prédestiné à s’épanouir sur l’affiche des Chansons en herbe, Rose va parfumer cette nouvelle édition d’une fraîcheur douce... relevée, pour le plaisir, d’un petit goût piquant qui ne déplaira pas à ses nombreux fans. Si on ne peut plus, déjà, la qualifier de "découverte", la jeune chanteuse succède sur la scène des Tanzmatten aux Jeanne Cherhal, Olivia Ruiz, Emily Loizeau et autre Pauline Croze qui ont créé l’événement des éditions précédentes.
Avec des couleurs encore une fois très féminines, le festival 2008 joue sur les contrastes, de styles, de voix, de plumes. En première partie de la jolie Rose, c’est l’Alsacienne Isaka qui ouvre le bal entre piano et accordéon, avec des chansons au parfum de mystère, qui font songer à Barbara ou Françoise Hardy.

Chanson décoiffée !
Assurément plus rock, la deuxième soirée met en scène l’imprévisible Mell dans un show tonitruant, hardi et déluré, qui oscille entre punch-rock, jazz et manouche : colère de vivre, sourire sarcastique, émotion à fleur de plume... la jeune Lorraine invente un nouveau style : la chanson décoiffée ! En ouverture, Katel incarne le croisement féminin entre PJ Harvey et Noir désir, à travers une écriture poétique insufflée à un rock aux envolées rageuses et à un folk lumineux. Un univers sans concession, sombre, accentué par sa voix dure et cassante. Les deux chanteuses donnent rendez-vous à leur public dès l’après-midi, pour une rencontre à la médiathèque.
Il faudra attendre l’ultime soir pour entendre enfin une voix virile... mais toute en tendresse : Imbert Imbert et sa contrebasse accouchent de poèmes mélodiques et de mélodies poétiques, entre amours blessées et nostalgie des lendemains heureux. Un auteur touchant, musicien excellent, désespéré par la nature humaine... A l’opposé, l’irrésistible Charlotte Marin a choisi l’autodérision et l’humour pour raconter la vie des filles, avec des textes ciselés à la lime à ongles, mis en scène comme des petits sketches et accompagnés d’une formation jazz manouche délirante.
A noter enfin que deux concerts décentralisés complètent ces Chansons en herbe : Gaëlle Cotte à la MJC de Villé, et Gaëlle Vignaux à L’Evasion à Sélestat.

Au programme du Festival Chansons en herbe 2008 :

• Sa.17 à 20h30 : Gaëlle Cotte (MJC-Le Vivarium à Villé, 03 88 58 93 00 - Tarifs : 11/6€)
• Ma.20 à 20h30 : Gaëlle Vignaux (L’Evasion à Sélestat, 03 88 85 03 86 - Tarifs : 10/7/5,50€)
• Je.22 à 20h : Isaka + 21h15 : Rose
• Ve.23 à 20h : Katel + 21h15 : Mell (à 17h : rencontre avec les deux artistes à la médiathèque de Sélestat)
• Sa.24 à 20h : Imbert Imbert + 21h15: Charlotte Marin

Zoom sur deux artistes :

Imbert Imbert
Contrebassiste polyvalent du groupe De Rien, anciennement chez Jim Murple Memorial (rock steady, ska, rythm’n’blues), Imbert Imbert a aussi pratiqué le free-jazz avec son trio Split, le rock déglingué de Scenic Railway. Ses chants souvent désespérés sur la nature humaine sont tant de confessions d’un homme qui s’avoue volontiers paumé, et que même l’amour ne semble guère consoler. Grand imprécateur des privilèges et des passe-droits, il refuse le monde tel qu’il est. Ce révolté, révolté de ne pas l’être assez, a de grandes fenêtres ouvertes sur la lumière. Salvateur, étonnant, émouvant... Indispensable ? L’an passé le Montpelliérain de 28 ans a raflé la mise sur les principaux tremplins découvertes du pays, de Bourges à Montauban, en passant par Le Mans.

Charlotte Marin
Véritable touche à tout, à trente ans Charlotte Marin s’est déjà frottée à la comédie, au théâtre et à l’écriture, avant de se consacrer à la musique. Accompagnée d’une formation jazz manouche délirante, son répertoire est riche de tournures dont elle a le secret. Ses chansons, réalistes, franches, drôles et émouvantes, se présentent sur scène comme des sketches jouant sur l’autodérision. Elle a de l’énergie à revendre et ça s’entend... Des textes ciselés à la lime à ongle servis sur son lit de musiques entraînantes et entre chaque chanson comme un fil rouge-glamour, des intermèdes qui frisent le one woman show. Un voyage au centre de la féminité.

Du Sa.17 au Sa.24 aux Tanzmatten à Sélestat
03 88 58 45 45 - 5,50/10/12€ la soirée

Renseignements

Les Tanzmatten - Sélestat 67600 Sélestat

Dates et horaires :

Samedi 24 Mai 2008

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