Jusqu'au 20/05/2013
Le FIMU est un peu une Fête de la musique avant l'heure et en plus grand. Le centre-ville de Belfort est en effet transformé en salle de concert géante, avec 15 scènes où se déroule 250 concerts sur trois jours. Près de 2500 musiciens, venant de plus de 30 pays différents, depuis la Slovénie jusqu'à l'Equateur, en passant par la Tunisie, se pressent à Belfort et jouent gratuitement. Parmi eux, quelques Alsaciens, comme Djanta, valeur montante du reggae qui a déjà fait la première partie des légendaires Wailers, le groupe de Bob Marley, D Bangerz qui pratique un hop hop teinté de dubstep ou Urya qui joue de la musique traditionnelle mongole. Trois exemples locaux qui démontrent très bien finalement le grand écart que pratique le Fimu depuis toujours, entre musique classique et rock, entre hip hop et jazz, pop et musique folklorique....
Cette année, l'accent sera mis sur la musique africaine puisque le Burkina Faso est l'invité d'honneur, avec cinq groupes, représentant aussi bien la musique traditionnelle, l'afrobeat que le hip hop d'aujourd'hui. Hasard ou pas, la famille d'instrument à l'honneur sera les percussions, aussi indispensables dans la musique mandingue que dans un orchestre symphonique. « Nous avons choisi cette famille d'instrument parce qu'il n'exige aucun pré-requis technique, c'est le plus accessible et le plus interculturel qui soit. On commence souvent avec ça dans les ateliers pour enfants », explique Robert Belot, adjoint à la culture de Belfort. Les percu sont aussi propices à la fête, la samba est là pour en témoigner. Elle risque donc de batte son plein à Belfort.
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