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Tcha Limberger & The Budapest Gypsy Orchestra

Avec Tcha Limberger (violon - voix), Vilmos Csikos (contrebasse), Istvan Feher (cymbalum), Csaba Lukacs (clarinette), Norbert Olah (alto), Istvan Ruszo (violon) et Karoly Szegfu (violoncelle).

Fondé par le violoniste Tcha Limberger, le Budapest Gypsy Orchestra est devenu en quelques années LA référence en matière de musiques dites traditionnelles des pays de l'est. A découvrir dans le cadre du Festival Colmar Fête le Printemps.

Si le septet peut, au gré des collaborations extérieures, subir sans dommages quelques changements de personnel, il le doit assurément à son charismatique chef, entraîneur d'hommes et musicien à la curiosité sans cesse en éveil.

Suivant l'adage "Ex nihilo nihil", c'est évidemment dans une famille de musiciens manouches installée en Belgique, que naît il y a quatre décennies Tcha Limberger. Son père Vivi était musicien professionnel, son grand-père Piotto dirigeait un ensemble qui a sillonné longtemps les Flandres en jouant les airs à la mode aussi bien dans les bistrots que dans des fêtes populaires.

Ce terreau familial où se mêlaient airs du sud (grands rassemblements gitans des Sainte-Marie et mélodies de Manitas de Plata), culture populaire de la région natale, flamenco, airs d'opérettes et chansons d'amour pour midinettes, a forgé un éclectisme et une curiosité tout azimut !

Initié dès son plus jeune âge à la pratique instrumentale par la guitare, Tcha Limberger apprendra également le banjo et la clarinette avant d'opter, à l'adolescence, pour le violon, instrument de son grand-père. La musique gitane n'est évidemment pas absente de sa formation, mais Bach, Armstrong, le tango et Brassens sont pour lui d'agréables compagnons de route qui entretiennent sa curiosité. Tcha Limberger joue ainsi aussi bien aux côtés du grand médiévaliste Jordi Savall et de joueurs d’oud qu'avec nombre de musiciens de jazz.

"La magyar nota", ainsi qu'il appelle la musique jouée par son Budapest Gypsy Orchestra, est selon lui «le juste milieu entre musique classique et musique folklorique ; elle est comparable à ce qu'est le fado pour la musique portugaise : une forme évoluée de musique populaire». Mais une musique vivante n'étant pas figée, ses codes et règles subissent évidemment l'influence du jazz, voguent au gré des improvisations et influences extérieures pour n'en devenir que meilleurs... servis par une phalange d'instrumentistes.

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