Visite de l'Archiduc Rudolf d'Autriche

L’Archiduc Rudolf (né en 1950) est fils de l’Archiduc Karl-Ludwig (1918-2007) et neveu de l’Archiduc Otto (1912-2011), eux-mêmes fils de l’empereur Charles Ier et de l’Impératrice Zita.


19h : Messe solennelle en l’honneur du Bienheureux Charles d’Autriche en présence d’une relique et animée par le groupe vocal de Thierenbach.

20h : Conférence donnée par S.A.I.R l'Archiduc Rudolf d'Autriche sur le thème «Famille d'hier et familles pour toujours, témoignage sur l’Empereur Charles et l’Impératrice Zita, exemples pour notre temps».

«L’empereur Charles Ier a offert la paix : c’est le seul honnête homme qui ait paru au cours de la guerre, on ne l’a pas écouté».
Anatole France

L’Archiduc Rudolf a mené sa vie entre vie professionnelle dans le monde de la finance. Aujourd’hui, il sillonne tous les continents pour faire connaître l’héritage spirituel de ses illustres grands-parents et ainsi donner le plus d’écho possible à leurs causes : «Nous ne régnons plus, mais le règne spirituel est plus important par l’influence que nous pouvons avoir au travers de la foi, et surtout, à terme, lorsqu’on mourra sera essentiel ; le reste étant accessoire puisqu’on le laissera sur terre. [...] La caractéristique principale de notre famille, sans doute l’une des plus ancienne au monde, a toujours été la foi. Dans la famille, nous avons toujours été pieux, mais ce qui est significatif avec mes grands-parents, c’est la volonté de franchir le pas, à la recherche de vertus héroïques ; fameux programme confié par l’Empereur à son épouse Zita le jour de leur mariage : maintenant, nous devons nous appuyer l’un sur l’autre pour arriver au Ciel».
Archiduc Rudolf d’Autriche

«Le devoir décisif du chrétien consiste à chercher en toute chose la volonté de Dieu, à la reconnaître et à la suivre. L'homme d'Etat et le chrétien Charles d'Autriche se fixa quotidiennement ce défi. Il était un ami de la paix. A ses yeux, la guerre apparaissait comme "une chose horrible". Arrivé au pouvoir dans la tourmente de la Première Guerre mondiale, il tenta de promouvoir l'initiative de paix de mon prédécesseur Benoît XV. Dès le début, l'Empereur Charles conçut sa charge comme un service saint à ses sujets. Sa principale préoccupation était de suivre la vocation du chrétien à la sainteté également dans son action politique. C'est pour cette raison que l'assistance sociale avait une telle importance à ses yeux. Qu'il soit un exemple pour nous tous, en particulier pour ceux qui ont aujourd'hui une responsabilité politique en Europe !»
Extrait de l’homélie du Pape Jean-Paul II, lors de la béatification de Charles d’Autriche à Rome le 3 octobre 2004.

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