Le 27/01/2016
MAC Robert Lieb - Relais culturel de Bischwiller | Bischwiller
Festival Décalages 2016 en Alsace du Nord : toute la programmation
Par le Ballet de l'Opéra national du Rhin.
L’an dernier, Boléro de Stéphane Thoss a fait une entrée fracassante au répertoire du ballet de l’Opéra national du Rhin. Au départ, on se croirait presque au théâtre, avec six vieilles dames qui se retrouvent autour d’un café, s’adonnant chacune à ses petits rituels, en écoutant Max Raabe et le Palast Orchester.
Mais, bientôt, la danse reprend le dessus avec les premières pulsations du Boléro de Ravel qui résonnent et des mamies qui deviennent habitées par la musique au point de rentrer dans une sorte de transe. Une pièce comique, jubilatoire et libératrice : « Le Boléro a été représenté des milliers de fois avec les mêmes images lascives voire érotiques. J’ai voulu renouer avec le souffle premier de la partition de Ravel et associer ce puissant crescendo à la force d’une jeunesse et d’une beauté éternelle. Au fond, ce Boléro est un appel à réaliser ses désirs les plus secrets », explique le chorégraphe allemand.
Une autre pièce de Stéphane Thoss fait son entrée au répertoire du BOnR : La Chambre noire. Elle réfère à la composition et aux mystères de l’univers : les lois de l’espace-temps, la gravité, la lumière, la matière… « Les danseurs évoluent comme des planètes froides dans leurs champs de gravité, sans aucune possibilité de décider de leur cheminement. Mais des rencontres entre les corps se produisent, comme des collisions et des explosions qui conduisent à un moment d’immobilité, jusqu’à ce que chacun reparte dans sa direction », précise Stéphane Thoss dans sa note d’intention.
Pour compléter ce programme, le ballet de l’Opéra national du Rhin convie un jeune artiste espagnol Marcos Morau qui fait de plus en plus parler de lui. Il dirige le collectif La Veronal qui regroupe différentes disciplines comme la danse, le cinéma, la littérature ou la photographie…
Marcos Moreau, qui n’a jamais été danseur et a choisi la danse pour son abstraction, travaille d’abord à partir de story board et imagine la composition de l’image comme un réalisateur. Il choisit des sujets en prise avec le monde, l’art devant resté pour lui connecté à la réalité : avec Marbre, sa nouvelle création, il s’interrogera sur le repli sur soi, l’isolement et la solitude dans un monde où le vivre ensemble lui semble de plus en plus complexe.
Les Sentiers du Théâtre organise un ramassage gratuit dans tous les villages de la Communauté de Communes de la Plaine du Rhin, sur réservation.
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