Ramdam 2012

Ramdam, c'est le festival du livre et de la jeunesse organisé par la Maison des Jeunes et de la Culture de Wittenheim. Un week-end de rencontres avec des auteurs et des illustrateurs, d'animations, de jeux, de festivités... Et tout ceci, ce n'est que le sommet de l'iceberg. Chris Perrais, directeur adjoint de la MJC, nous explique que pour son équipe de bénévoles, c'est un an de travail.

Un week-end... comme apogée d'une année de travail. Le samedi 31 mars et le dimanche 1er avril, vous serez nombreux à emmener vos petits à Wittenheim, pour le festival Ramdam. Mais ces deux jours ne sont que la cerise sur le gâteau, un gâteau qui nécessite des mois de préparation en « cuisine » pour une centaine de bénévoles dévoués à cette fête populaire d'éducation à la lecture. « J'avais envie de mettre en avant le travail des bénévoles, qui s'impliquent toute l'année pour que Ramdam se passe dans les meilleures conditions », explique Chris Perrais, directeur adjoint de la MJC et grand Ramdamophile. Quand cet homme parle, on sent sa passion pour ce joli projet chevillée au corps.

Inoculer le virus de la lecture

« Il est vrai que Ramdam est un événement tentaculaire de par la foultitude d'actions que nous menons, qui intègre huit grands projets annuels (les valises de la lecture, l'édition de fascicules pour les enfants, des ateliers, des rencontres en classe avec les auteurs...). Ramdam rayonne bien au-delà de la ville de Wittenheim. Des parents n'hésitent pas à faire 50km pour venir au week-end. On touche également tous les collèges du Haut-Rhin avec le guide « Vas-y la lecture » où les jeunes écrivent une critique des livres qu'ils ont lu. Mais ce n'est pas tout. On a aussi mis en place cette année un échange avec une école allemande, à Neuenbourg. Les enfants de Wittenheim pourront ainsi rencontrer leurs copains de l'autre côté de la frontière, tout en participant à des jeux de lecture », explicite Chris Perrais.

Honnêtement, le commun des mortels serait déjà largué. On ne s'imagine pas toute la palette d'actions différentes menées de front pour inciter les plus petits à lire, pour faire arriver le livre dans les familles qui n'ont peut-être pas l'occasion ou le réflexe d'en lire très souvent, ou pour inciter les collégiens à bouquiner plus souvent et à se forger un sens critique, à un âge où ils sont nombreux à tout trouver « nul ».

C'est là que le travail des bénévoles entre en jeu. La centaine de petites mains qui oeuvre en coulisses de Ramdam prépare la sélection des livres, en lit un sacré paquet et décide de les mettre en avant ou non, entretient le contact avec les auteurs, les invite, coordinent les ateliers ou fabriquent des décors fait maison pour le grand week-end. Tout pour accrocher la curiosité des petits et de leur donner envie de lire.

De l'éducation populaire de qualité

« Il y a un vrai esprit de famille chez les bénévoles. Après le week-end Ramdam, qui couronne notre année de travail, on se sent vidés, mais heureux. On part presque avec la larme à l'oeil, mais ça ne dure pas longtemps. On prépare déjà l'édition 2013 », annonce notre directeur adjoint au grand coeur.

Entre les lectures, les contes joués, les spectacles et les séances d'autographes avec une vingtaine d'illustrateurs et d'auteurs de la scène jeunesse, le festival Ramdam devrait, cette année encore, offrir aux parents et à leurs enfants une fête de qualité. L'objectif étant toujours le même : faire aimer la lecture à nos jeunes et ainsi accomplir une mission d'éducation populaire de qualité. « Ramdam c'est bien plus que de la lecture. On ne se contente pas d'un seul week-end, on est présent toute l'année. Le vrai but, c'est de transmettre », conclut Chris Perrais.