Le 29/09/2011
Huit heures de travail. Huit heures de repos. Huit heures de loisirs. Étrange écho entre ces heures qui semblent s’enchaîner. Cette distinction des activités, loisirs, repos, travail, n’est réellement qu’apparente car elles participent toutes trois de la même nécessité : le repos moral et physique permettant en creux le retour permanent au travail. Trois réalités s’entrecroisent donc à la faveur convenue d’un seul dessein.
Comme si en réclamant une égalité des temps s’affirmait paradoxalement une équivalence des tâches – un retour perpétuel à la case départ.
888 est une tentative de traduire différents symptômes équivoques du travail par l’acte performatif.
Cette proposition collective explore une approche oblique de ses dispositifs au travers de conduites qui imposent et inspirent un processus au corps.
Loin de dresser un portrait exhaustif de la discipline, le projet se concentre sur certaines activités de production qui prolongent le travail au-delà de son territoire officiellement circonscrit.
Les huit heures scandées par Mio Chareteau entraînent dans l’onde de la parole la cadence d’un temps segmenté. Georg Keller et Zosia Kwasieborska Keller questionnent la dimension idéologique du travail par le biais d’un reenactment, tandis que le dispositif Appendices de Jeanne Gillard et Nicolas Rivet explore l’oscillation indistincte d’une activité de production - entre labeur et passe-temps.
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