Jusqu'au 05/05/2013
Brigitte Di Scala et Michel Schwebel accrochent leurs dernières toiles d'un côté la figuration et de l'autre l'abstraction.
Brigitte Di Scala pour qui "l’essentiel est de peindre l’air que l’on respire". Elle invite le spectateur à s’imaginer couché au ras du sol au milieu de prairies fleuries. Cette vision des fleurs sauvages évoque un point de vue inhabituel sur la nature qui vise à procurer l’évasion et susciter l’émotion. L’artiste assure vouloir transmettre de la joie de vivre et rêve de réussir un jour ce défi irréel de peindre l’air que l’on respire.
La peinture de Michel Schwebel ne représente pas la matière ; elle est matière, mouvement, brut et vivant. Dans sa série "Rouge et Noir" les chaleurs nuancées de la rouille, leur puissante présence pourpre se constellent dans les failles d'un drame sombre. Un entre-deux de l'ardent et de l'obscur où s'esquissent peut-être les blessures du temps, la tragédie de la dégradation, la vie malgré elle. Face à la toile travaillée à plat, il ne s'attache qu'au vibrant relief de la matière, de la couleur et la lumière. Le néant rongé par une pulsion. (Marie Antoine)
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