Carte Blanche à François Bruetschy

François Bruetschy connaît Mulhouse pour y avoir coloré des murs.

Il s'installe au Séchoir pour quelques semaines. Il y travaillera avec qui il voudra bien, avec ceux qui le voudront bien. Le travail pour lui, c'est quasi sacré. Dans le catalogue de la dernière exposition de François, Hélène Sturm en parle : «Le travail, c'est tout le temps. Le reste est du temps perdu, quel que soit le plaisir qu'il y prend. Les heures passées à courir ou marcher n'existent que pour que le corps peignant ne soit pas peinant et dure, et dur. Et c'est là que se font les provisions, les prévisions, les visions. Personne ne sait comment ça fonctionne. Même pas lui. Tout est dans les dessins, les peintures, les volumes, et dans certains 1 %, disparus - c'est un regret qu'il a. C'est un souci qu'il a : qu'est-ce que ça va devenir, tout ça ? La sinueuse ligne blanche qui traverse le noir du temps, il l'inventera en la suivant jusqu'au bout, qui arrivera trop tôt alors que rien ne sera achevé. Il n'arrive pas à se faire à cette idée. C'est une mauvaise idée, disent le noir à ses mains, la tache de rouge sur sa joue, quand il descend de l'atelier parce qu'il a soif et faim et qu'il s'inquiète de la marche du monde».

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