Publicité

Cathédrale électrique

Dans le cadre de l’exposition « Cathédralement vôtre », le Musée Tomi Ungerer-Centre international de l’Illustration propose, dans le parcours des illustrateurs de la cathédrale, un accrochage de photographies d’Alain Willaume, membre du collectif Tendance Floue.

En avril 1980, le Théâtre national de Strasbourg envoie le photographe Alain Willaume couvrir les répétitions nocturnes de « Lenz », une pièce que le metteur en scène allemand Johannes Klett monte sur la plate-forme de la cathédrale. Le jeune photographe vient juste de remporter le Prix Kodak de la critique photographique et rentre de son premier voyage en Inde. Il va alors revisiter le monument avec des yeux nouveaux, le parant de couleurs jusqu’alors inédites et chargées d’énergies turbulentes. Ce faisant, il participera du mouvement qui visa à replacer les œuvres du patrimoine architectural au cœur de la modernité.

La nuit, le vertige et l’électricité seront ses complices, André Wilms, Evelyne Didi, Roland Recht et toute l’équipe du TNS ses compagnons d’escalade. Sous son titre original « Cathédrale électrique », ce travail sera exposé par l’Institut Qualité Alsace et présenté jusqu’en 1982, accompagné par la publication à compte d’auteur de L’almanach de la cathédrale-album à colorier avec un texte original de Roland Recht. En 1985, la revue Double Page publiera un numéro consacré à ce travail.

Alain Willaume

Loin de toute notion documentaire, la métaphore habite le travail d’Alain Willaume. Expérimentateur de formes, il développe une œuvre en prise directe avec le monde. À l’écart des courants, il invente une cartographie singulière faite d’images énigmatiques et engagées qui mêle la violence et la vulnérabilité du monde et des humains qui l’habitent.

Renseignements

Dans la même rubrique

Besoin d'idées sorties dans votre ville ?


Publicité

Abonnez-vous à la newsletter du JDS Strasbourg

Retrouvez chaque semaine nos bons plans sorties à Strasbourg


Publicité