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Fabrizio Plessi

Fabrizio Plessi, artiste italien qui expose dans les plus prestigieux musées, du Guggenheim à New-York au Centre Pompidou à Paris, présente six œuvres majeures mêlant eau et vidéo à la fondation François Schneider à Wattwiller.

La Fondation François Schneider frappe un grand coup en accueillant l’artiste italien Fabrizio Plessi dans ses murs. Ce pionner de l’installation vidéo est l’un des artistes contemporains les plus reconnus au monde, qui a exposé dans des lieux prestigieux : les musées Guggenheim, le centre Pompidou, les Ecuries du Quirinal, la Biennale de Venise, l’Expo universelle de Hanovre… Mais qui ne tarit pas d’éloges sur le nouveau centre d’art contemporain de son ami François Schneider : « C’est un privilège d’être dans ce lieu extraordinaire : j’ai trouvé un rapport très familier, très juste, entre ce lieu et mon travail », s'est réjouit l’artiste lors du vernissage.

Des œuvres monumentales

Fabrizio Plessi n’expose que six œuvres pour cette exposition, mais ce sont des œuvres monumentales : « Si on avait exposé l’ensemble de son œuvre, il nous aurait fallu tout Beaubourg ou le Louvre ! », s'exclame le président de la Fondation.

D’entrée de jeu, le visiteur est accueilli par une forêt suspendue : six troncs d’arbres évidés, de 6 mètres de haut, de 250 kg chacun, accrochés aux poutres du centre d’art. Dessous, un bac avec un cercle lumineux bleuté et le bruit de l’eau qui coule. La sensation de pénétrer dans une forêt magique !

On trouve ici l’essence de l’œuvre de Plessi qui allient deux éléments opposés : l’eau et la vidéo, la nature et de la technologie, l’ancestral et de la modernité.

Des flux numériques, combinant eau et vidéo

C’est à la fin des années 60 que l’artiste pose les bases de son travail : il s’installe à Venise et l’eau qui l’entoure va devenir le protagoniste de son travail. Il intègre la vidéo, un autre élément liquide selon lui, qui a pour fonction de « transporter quelque chose », dans des installations. Il se saisit de la lumière bleue, presque fluorescente, pour créer une osmose entre l’eau et l’écran.

On assiste alors à un flot d’images, un flux numérique, une onde électrique, toujours en mouvement, propice à une réflexion sur le temps. Le Flux de la Mémoire, présentée au sous-sol, en est l’illustration parfaite : au milieu d’une table en bois de 22 mètres de long coule une rivière virtuelle, composée d’images numériques et d’effets sonores. De part et d’autre, on découvre les nombreux croquis et projets que l’artiste a réalisé au cours de sa longue carrière.

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