Jusqu'au 15/03/2009
Musée Théodore Deck et des pays du Florival - Guebwiller | Guebwiller
Dès l’arrivée, le visiteur est rassuré, ils sont bien là, une demie-douzaine nous attendent dans une symphonie à dominante rouge : les hommes de Christophe Hohler.
La preuve d’une continuité dans son œuvre, la recherche de l’humain exprimée dans l’attitude, le regard et ici, la main.
Devant eux deux têtes en céramique ! En effet, pour honorer Théodore Deck dont les céramiques fondent la spécificité du musée du Florival, Christophe s’est remis à l’apprentissage de ses premiers amours datant de ses études aux Arts Décos. Tête noire et tête couleurs malaxées comme de la pâte à modeler qui rappellent les expressions et les tons des peintures ambiantes, résultent de ces expériences.
En un demi-tour le visiteur entre dans un nouvel univers : la trilogie de la nature des hommes. Quelques triptyques enserrent l’homme dans la nature. Une nature sauvage, faite en réalité par des empreintes de mauvaises herbes sur la toile. On apprécie la palette de ces lignes entortillées. Les herbes du verger forment en réalité un chaos pictural qui peut se confondre avec celui du système nerveux...de l’homme. Eternel retour.
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