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Les limites de la perfection – Le papier peint aux Expositions Universelles sous le Second Empire

En 1851 s'ouvre à Londres la première Exposition universelle. D'autres suivent à Paris en 1855 et 1867 et à Londres en 1862. Ces événements mondiaux sont l'occasion pour les manufactures de papier peint de présenter de véritables tours de force sous la forme de panoramiques très picturaux, de décors élaborés, de tableaux, de façon à démontrer tant au public qu'aux professionnels la qualité de leur production. Il s'agit aussi de remporter des récompenses auxquelles les entreprises attachent une grande importance, car les médailles font vendre. Les grandes manufactures françaises comme Délicourt, Desfossé, Zuber, disposant d'une longue tradition de perfection tant technique qu'artistique, se sont spécialisées dans ce type de produits, largement exporté.

Le Musée du papier peint a collectionné depuis ses débuts des œuvres qui témoignent du raffinement exceptionnel de l'impression à la planche au moment où l'impression mécanique domine désormais le marché. La récente restauration du tableau Les Prodigues (1855) est l'occasion de faire le point sur ce genre de papier peint.

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