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L'Atlas des Nuages

Nuage de fumée, d'ampoules, de ballons, de mots ou de tissus... Le nuage prend des formes étonnantes à la Fondation François Schneider qui accueille plus de 20 artistes, de toutes nationalités, dans sa nouvelle exposition.

La Fondation François Schneider nous propose de regarder vers le ciel avec sa nouvelle exposition, L'Atlas des Nuages. « J’avais envie de faire une exposition d’été pour un public très large, avec des œuvres qui se lisent à différents degrés, intellectuelles ou ludiques. Le nuage est représenté sous tous ses formes : apaisant, terrifiant, lyrique, mythologique ou pollution atmosphérique », indique Marie Terrieux, directrice des lieux.

Le point de départ de cette exposition, c’est « L’Atlas international des nuages », publié en 1896, premier ouvrage qui donna des noms en latin aux nuages (cumulus, stratus, nimbus…) et contribua à la reconnaissance de la météorologie.

Plusieurs travaux se réfèrent directement à cet ouvrage, comme ceux de Julie Guillem qui a dessiné au fusain les différents types de nuages ou ceux de Jean-Gabriel Lopez qui utilise le cyanotype, vieux procédé photographique, pour capter les humeurs du ciel.

Un nuage qui part en fumée

Le nuage se matérialise de bien des façons dans cette exposition : noir et clownesque chez Rhona Byrne qui a assemblé une multitude de ballons, nuée de mots chez Marco Godinho qui a tamponné sur les murs « Forever immigrant », chute de tissus chez Marion Baruch qui évoque le cloud informatique…

Au sous-sol, le nuage part en fumée, et devient plus angoissant. C’est le nuage multicolore et toxique de Feng Li qui symbolise la pollution en Chine, c’est la combustion spontanée de la sculpture d’Olaf Brzeski qui laisse des traces de suie sur les murs. Certains artistes jouent même aux apprentis chimistes et recomposent des nuages éphémères, immortalisés en photo ou vidéo, comme Hicham Berrada et Berndnaut Smilde.

Emilie Faïf : sublimer le quotidien

Le nuage est porteur de rêve chez Emilie Faïf, plasticienne et scénographe qui aime sublimer le quotidien et réalise un travail très sensible. « J’aime faire de quelque de banal quelque chose d’exceptionnel, qui nous transporte ailleurs », confie l’artiste.  Ainsi, sa robe-nuage, réalisée à partir de créations d’Isabel Marant, semble sortir d’un conte de fée et ouvre les vannes de notre imaginaire. Nuage, une installation gonflable de 5 mètres sur 7 mètres, rappelle-lui le souffle de la vie, tel un battement de cœur : « C’est une bâche que j’ai assemblé méticuleusement pour créer des alvéoles qui enflent avec une soufflerie, ce qui donne un effet translucide et très fragile. Il y a un côté organique et vivant, car elles bougent de façon aléatoire et très lente : il faut les contempler un moment pour s’en rendre compte », souligne l’artiste.

Un nuage composé de ...6000 ampoules!

Le nuage peut aussi se faire très ludique comme chez Caitlind Brown et Wayne Garrett dont l'installation fera à coup sûr sensation. Ces deux Canadiens ont imaginé une sculpture interactive de 6000 ampoules, équipée d’interrupteurs que les spectateurs peuvent actionner : « C’est à la fois une interaction artistique et sociale, et on programmera cinq nocturnes pour profiter pleinement de cette œuvre », annonce Marie Terrieux.

 

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Renseignements

Fondation François Schneider - Wattwiller 68700 Wattwiller

Dates et horaires :

Du Lundi 25 Juin 2018 au Dimanche 30 Septembre 2018

Tarifs :

Compris dans le tarif d'entrée (3/5€)

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