La fièvre du Salsa Soir

Si vous lisez ces modestes lignes, c'est sans doute qu'il vous arrive de fourrer votre nez dans les colonnes ci-contre de l'agenda des soirées. Et vous avez dû remarquer un fait des plus troublants. Les Soirées Salsa foisonnent dans le Haut-Rhin façon multiplication des pains. Point de miracle là-dessous cependant : c'est juste tendance.

Si vous n'aimez pas l'été. Si vous n'aimez pas danser collé-serré. Si vous n'aimez pas les rythmes latinos endiablés. Si vous n'aimez pas les Mojitos bien glacés. Dans ce cas, on ne peut rien pour vous. Pour les autres, ça sera Soirée Salsa ! Et ne nous dites pas que vous ne savez pas où aller, vous avez l'embarras du choix dans la région, à croire qu'on ne danse presque plus que ça, la salsa.

Tout d'abord, quelques menues explications. La salsa se décline en trois styles : cubaine, portoricaine et colombienne. Elle se danse en 8 pas, généralement en couple. Et à ce moment là, flashback, tout le monde a cette image des prestations sensuelles de Patrick Swayze dans Dirty Dancing en tête.

Salsatisfaction

La maison-mère, le temple de la salsa à Mulhouse, c'est bien évidemment le Salsa Café. Concernant l'essor des soirées salsa, Grégory Hans, son gérant, confirme : « Ca plaît vraiment aux gens qui en redemandent. A nos initiations du jeudi soir, c'est bien simple, on affiche complet presque systématiquement, avec près de 200 apprentis-danseurs. Le public féminin est en majorité, ce qui est assez rare pour être souligné, de tous les âges, entre 25 et 60 ans, mais avec un public majoritairement composé de jeunes adultes dans la trentaine. » Cette danse lascive en couple semble également fonctionner davantage l'hiver que l'été. « Un bon moyen de se réchauffer quand il fait froid dehors » avoue-t-il à juste titre.

Le Club 1900 à Mulhouse s'y est mis également, en proposant régulièrement des Salsa Nights qui rencontrent le même type de succès. Les salles de spectacle des deux casinos du Haut-Rhin en ont fait de même, preuve en soi que la demande du public pour la salsa est globale. « Lorsqu'on a lancé les soirées salsa au casino il y a un an, on faisait 20 entrées. Depuis, entre les soirées animées et les initiations tous les mercredis avec Michael Marques, champion de France de salsa, c'est en moyenne 200 personnes qui se déplacent, ce qui est assez énorme » confesse Thomas Blotz, du Casino de Blotzheim. Même discours au Casino de Ribeauvillé qui organise tous les 1ers vendredis du mois une soirée latino à son bar, Le Twist. L'offre pour remuer son popotin est donc pléthorique. Caliente, caliente, si Señor !

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