Rendez-vous place Stanislas 2018

Chaque soir d’été, un spectacle de vidéo projection métamorphose les façades de la célèbre place Stanislas. Un rendez-vous merveilleux avec l’histoire de la capitale des Ducs de Lorraine : Nancy !

L'occasion de rêver au Siècle des Lumières et à la flamboyance des artistes nancéiens ; s'éblouir des lumières des cinq continents et du génie de ceux qui ont créé l'une des plus belles places du monde. Rêver de liberté, dans toutes les langues, pour un monde multicolore.

Le « Prologue » est un Time-Laps sur les cinq façades. Il évoque un temps qui court.

Scène 1 : « Naissance » Explosion du point lumineux sur l’Hôtel de Ville. C’est le Big-bang originel. Dans l’éclat des étoiles, apparaissent les grandes figures qui illuminent la Ville : Stanislas, Émilie Du Chatelet, Émile Gallé, les Prouvé, Daum, Majorelle, Héré, Lamour…

Scène 2 : « J’ai fait un rêve… » Du lointain sur l’Hôtel de Ville, une silhouette vient à l’avant-scène. C’est Stanislas. Il salue le public puis trempe sa plume dans l’encre de la lune... Une ribambelle de « Petits Stan », en costumes Louis XV mais avec des attitudes de graffeurs... Un noir funeste tombe sur la place.

Scène 3 : « Un noir d’encre… » Un éclair strie la surface de l’Hôtel de Ville. Des gravures de Jacques Callot tirées des « Misères de la Guerre » apparaissent dans des effets de flash.

Scènes 4 : « Les lumières de l’enfance » ou Quand l’ombre devient lumière… Petit clin d’oeil amical aux automates du Rocher du Château de Lunéville. Des « Passeurs de Lumières » déambulent en toute quiétude dans ce décor fantastique. Villes flottant dans les airs, galions volants...

Scène 5 : « Re-Naissance » Une forêt abondamment fleurie apparaît sur l’Hôtel de ville…Un véritable jardin d’Eden ! Sur les surfaces latérales, c’est la même végétation luxuriante… Des sculptures, peintures, figures emblématiques de la Renaissance européenne sont tatouées, marquées par les cultures traditionnelles des civilisations des Nouveaux Mondes.

Scène 6 : « Frontières » « J’aime les nuages…les nuages qui passent…là-bas…là-bas…les merveilleux nuages ! » Charles Baudelaire. L’architecture des bâtiments se reconstitue. C’est une « archi-mosaïque » qui sera le produit de mille influences venues des bouts du monde. A la fin de la scène, cette architecture devient Kaléidoscopique.

Scène 7 : « Un rêve en 3D » Scène de Mapping architectural. Des lignes très librement inspirées de Street Painting #8 , l’oeuvre de Lang-Baumann installée rue des Ponts, se dessinent sur les bâtiments.

Scène 8 : « Et si on continuait l’aventure » : Il y a plus d’un siècle, le 13 février 1901, l’École de Nancy, Alliance provinciale des industries d’art voyait le jour à Nancy. Cette association d’artistes visionnaires et d’industriels éclairés, avait pour but de promouvoir l'art et la Lorraine... avec une devise : « L’Art pour tous, l’Art dans tout ! »

Scène 9 : Une pâte de verre incandescente coule des fenêtres des cinq édifices. De cette matière brute prête à être travaillée naissent les Lumières du verre et les créations des Maîtres verriers de l’École de Nancy… Les motifs naturels des Daum, Gallé, Grüber s’unissent et s’entrelacent dans une étincelante composition. À cette architecture offerte par les Maîtres verriers, s’adjoignent les volutes des ferronniers d’Art...

Scène 10 : « J’écris ton nom ». Adaptation de Liberté, le célèbre poème de Paul Éluard est diffusée.

Scène 11 : « Un bouquet de lumières » Une scène finale, festive, très rythmée embrase les bâtiments de la Place. C’est une explosion de la lumière dans tous ses états.

A noter : L'édition 2017 avait accueilli plus de 630 000 spectateurs.