Liaison(s)

Eté cour, été jardin

Avec Clarissa Wordale et Jean Lorrain (jeu et chant), Motoko Harunari (piano), mise en scène Pascal Holtzer.

Sous la caresse d'un piano à la fois voyeur et complice, deux comédiens-chanteurs se jaugent, s’affrontent, s’attirent, se repoussent, se manipulent, se blessent, se trahissent, se déchirent, et peut-être… s’aiment. Dans ce combat à mort, la frontière du masculin et du féminin se brouille, car tous deux sont vulnérables autant qu’ils sont impitoyables. Ce ne sont plus un homme ni une femme, mais deux protagonistes subissant dans leur chair les dégâts collatéraux de la passion. Tous les coups sont permis et personne n’en ressortira indemne. Par le prisme de la musique de Mozart et de l'œeuvre de Laclos, la Cie Cabarecités propose une relecture de la guerre amoureuse où il n’y aura pas de vainqueur, seulement des victimes.

Œuvres de Mozart, livrets de Lorenzo Da Ponte et création musicale de Pascal Holtzer (musique concrète) : Les Nozze di Figaro (Voi che sapete, Crudel, perchè finora farmi languir così ?, Porgi Amor, Aprite un po’ quegli occhi), Don Giovanni (Ah, chi mi dice mai, Madamina, il catalogo è questo, La ci darem la mano, Deh vieni alla finestra) et Così fan Tutte (Come scoglio, In uomini, in soldati, Il core vi dono, Tutti accusan le donne).

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